Business France : L'État sacrifie notre souveraineté économique
L'État ampute drastiquement les moyens de Business France, notre fer de lance à l'export, en pleine guerre économique mondiale. Un nouveau coup porté à notre souveraineté économique.

Les bureaux désertés de Business France, symbole du désarmement économique de la France
Le désarmement économique de la France se poursuit
Dans la droite ligne de la politique macronienne de démantèlement, l'État s'attaque désormais à Business France, notre fer de lance pour l'exportation et la souveraineté économique.
Les chiffres sont éloquents : une baisse drastique des subventions de 14% (officiellement) à 20% (officieusement), passant de 103 millions d'euros en 2024 à 89 millions en 2025. Une saignée qui ne dit pas son nom.
Un sabordage en pleine guerre économique
Alors que nos entreprises font face à une concurrence internationale féroce, cette attaque contre notre souveraineté économique est tout simplement scandaleuse. Business France, qui génère des milliards d'euros d'investissements et aide nos PME à l'export, se voit amputée de ses moyens d'action.
"Notre action génère des milliards d'euros d'investissement", rappelle Dominique Picard, secrétaire du CSE, déplorant ce timing désastreux.
Un navire sans capitaine
Comble de l'ironie, depuis le départ de Laurent Saint-Martin fin 2024, l'organisme n'a même plus de directeur général. La pagaille administrative typique du macronisme continue, avec le blocage par la HATVP de la candidature proposée par l'Élysée.
La France désarmée face à la compétition mondiale
Pendant que nos concurrents renforcent leurs dispositifs de soutien à l'export, la France, elle, démantèle les siens. Les 1.400 employés de Business France et leurs 70 bureaux dans le monde voient leur mission sabotée par des restrictions budgétaires irresponsables.
Une chose est sûre : pendant que nos entrepreneurs se battent pour porter haut les couleurs de la France, l'État, lui, préfère baisser pavillon. Un choix qui nous coûtera cher.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.