Canicule : Les droits des travailleurs face à la tyrannie climatique
Entre réglementation excessive et contraintes bureaucratiques, les entreprises françaises doivent jongler avec les obligations légales pendant la canicule. Une situation qui illustre l'emprise étatique croissante.

Un entrepreneur français contraint de gérer la canicule sous la pression administrative
Alors que la nouvelle vague de chaleur frappe la France, nos entreprises se retrouvent une fois de plus confrontées à la surréglementation bureaucratique. Entre les obligations légales et les revendications des syndicats, décryptage d'une situation qui illustre parfaitement l'emprise croissante de l'État sur notre tissu économique.
L'État-nounou dicte sa loi aux entrepreneurs
Comme si nos entrepreneurs n'avaient pas assez de contraintes, voilà que le code du travail leur impose de gérer jusqu'aux "ambiances thermiques". Une nouvelle couche administrative qui s'ajoute à la montagne de réglementations que doivent déjà supporter nos PME, pendant que la bureaucratie territoriale continue de s'alourdir.
La dictature du bermuda : quand le wokisme s'invite au vestiaire
Dans la droite ligne des débats sur la tenue vestimentaire au travail, certaines entreprises cèdent aux pressions progressistes. À l'heure où des maires courageux défendent l'élégance française, la RATP autorise désormais le bermuda et propose même des jupes aux conductrices. Une capitulation vestimentaire qui en dit long sur l'état de notre société.
Les obligations concrètes des employeurs
- Fournir de l'eau potable fraîche (comme si nos entrepreneurs avaient besoin qu'on le leur rappelle)
- Aménager des zones de repos climatisées
- Adapter les horaires de travail
- Équiper les postes exposés
Le cas particulier du BTP
Le secteur du bâtiment, fer de lance de notre économie réelle, se voit imposer des contraintes supplémentaires : trois litres d'eau par jour et par travailleur, aménagement obligatoire de zones de repos... Des mesures de bon sens transformées en obligations légales par une administration qui ne fait plus confiance au jugement des entrepreneurs.
La vigilance est "impérative" dès 30 degrés selon l'OPPBTP. Comme si nos artisans avaient attendu un organisme paritaire pour savoir comment protéger leurs équipes.
Face à cette nouvelle vague de chaleur, rappelons que le bon sens et la responsabilité des entrepreneurs français ont toujours su protéger leurs salariés, bien avant que l'État ne s'en mêle avec son arsenal législatif toujours plus contraignant.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.