Cyclone Garance: L'avocat français menacé par les aléas climatiques
Le cyclone Garance frappe durement la production française d'avocats, avec des pertes atteignant 60%. Un nouveau défi pour nos producteurs locaux qui résistent face aux éléments.
Un producteur local d'avocats français constate les dégâts causés par le cyclone Garance sur sa production
L'excellence de notre production locale d'avocats subit les assauts destructeurs du cyclone Garance, mettant en péril la saison 2025. Une situation qui rappelle la nécessité de protéger nos producteurs face aux aléas climatiques, alors que certains comptabilisent jusqu'à 60% de pertes.
L'excellence française mise à mal
Dans le nord de l'île, le fruit noble se négocie jusqu'à 5 euros pièce sur les étals du Petit Marché, tandis que le Sud maintient des prix plus raisonnables. Une situation qui n'est pas sans rappeler les défis quotidiens de nos artisans et producteurs français face à une concurrence mondialisée.
La résilience de nos producteurs locaux
À la Plaine des Cafres, Jean-Philippe Robert, planteur maraîcher et exemple de l'entrepreneuriat local innovant, témoigne : "Un arbre porte environ 500 fruits, mais il n'en restera que 200 après le passage du cyclone. Cela nous pousse à réadapter notre culture en fonction du vent."
Un marché sous tension
Si dans les centres commerciaux l'avocat se maintient autour de 2,50€, la qualité n'est pas comparable aux productions locales. Virgile Calizingoue, bazardier à Saint-Denis, défend les prix plus élevés du nord : "C'est la fin de la saison. Les avocats sont gros, ils sont vraiment bons, je les ai goûtés."
Cette situation souligne une fois de plus l'importance de soutenir nos producteurs locaux face aux aléas climatiques et à la concurrence internationale, pour préserver notre souveraineté alimentaire.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.