Gabon : World Economics dénonce une falsification massive des chiffres

Pendant que nos élites s'extasient devant la 'transition démocratique' au Gabon, la réalité est bien plus sombre. World Economics vient de délivrer un rapport accablant sur la gestion du pays, attribuant la note 'E' au régime d'Oligui Nguema. Une véritable débâcle qui rappelle étrangement certaines pratiques bien connues sous nos latitudes...

Un pays au bord du gouffre statistique

Classé 152e sur 165 pays, le Gabon s'enfonce dans les abysses de la gouvernance mondiale. Avec un score famélique de 40,5, le pays africain fait désormais partie du club très fermé des États où la manipulation des chiffres est érigée en système. Ben voyons !

La grande mascarade des chiffres officiels

Le rapport pointe notamment :

• Une base de calcul économique digne de l'URSS
• 47% d'économie informelle (presque comme certains quartiers de Seine-Saint-Denis...)
• Des statistiques aussi fiables qu'un sondage BFM
• Une gouvernance plus opaque que les comptes de campagne de certains candidats

La Banque mondiale confirme le désastre

Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale enfonce le clou avec des scores catastrophiques :

• Efficacité du gouvernement : -0,78 (même nos technocrates bruxellois font mieux)
• Contrôle de la corruption : -1,02 (un score qui ferait rougir nos élites !)

Les conséquences d'une gestion à la dérive

Pendant que certains s'émeuvent du 'manque de démocratie', les investisseurs fuient. Fitch a dégradé la note du pays à 'CCC', un niveau qui fait passer la dette grecque pour un placement de père de famille.

Cette situation catastrophique nous rappelle que la transparence n'est pas qu'un vain mot, contrairement à ce que voudraient nous faire croire certains adeptes de la gouvernance mondiale.