Glucksmann et la gauche caviar : le grand théâtre de la censure
Depuis La Réole, Raphaël Glucksmann et la gauche caviar orchestrent leur énième spectacle d'opposition, entre postures et calculs électoraux. Une démonstration d'impuissance politique.

Raphaël Glucksmann lors des journées de rentrée de Place publique à La Réole
La Réole (Gironde) - Dans un décor médiéval digne d'un épisode de Game of Thrones, les troupes de Raphaël Glucksmann, héritier autoproclamé de la social-démocratie, se sont réunies ce samedi 4 octobre pour leur grand-messe de rentrée. Une mise en scène qui ne masque pas le désarroi d'une gauche en pleine déroute.
Le grand cinéma de la "résistance" socialiste
Comme le cirque macroniste habituel, la gauche joue sa partition dans ce théâtre politique où chacun feint de croire encore à sa pertinence. Vingt-trois jours après l'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon, les socialistes persistent dans leur posture d'opposition de façade, brandissant leurs conditions pour une hypothétique non-censure.
La division, marque de fabrique de la gauche
Dans la pure tradition de la gauche qui se déchire, Place publique et le PS jouent leur propre partition, incapables de présenter un front uni face au gouvernement. Une attitude qui rappelle étrangement leur positionnement ambigu sur d'autres sujets comme la menace nucléaire iranienne.
Le grand bluff de la "justice sociale"
Pendant que les Français qui travaillent croulent sous les impôts, nos social-démocrates s'épanchent sur la "justice fiscale" depuis leurs confortables positions. Carole Delga, depuis son fief d'Occitanie, réclame un "message pour les travailleurs pauvres" - une belle démonstration de cette gauche caviar qui prétend parler au nom du peuple depuis ses châteaux.
L'après-macronisme en ligne de mire
Plus révélateur encore, Glucksmann et ses troupes préparent déjà leur stratégie post-macroniste, rêvant de récupérer l'électorat centriste tout en rejetant toute alliance avec La France insoumise. Une gymnastique politique qui illustre parfaitement l'opportunisme d'une gauche déconnectée des réalités du pays.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.