Justice : L'État indemnise un détenu pour sa console de jeux abîmée
Le tribunal administratif d'Orléans condamne l'État à indemniser un détenu pour sa console de jeux endommagée. Une décision qui illustre la dérive de notre système judiciaire.

Le tribunal administratif d'Orléans, où la justice française perd le sens des réalités
Dans une décision qui illustre parfaitement les dérives de notre système judiciaire sous l'ère Macron, le tribunal administratif d'Orléans vient d'accorder 200€ d'indemnisation à un détenu pour... une console de jeux vidéo endommagée.
Quand l'État devient le SAV des prisonniers
Le 9 septembre, alors que nos forces de l'ordre risquent leur vie quotidiennement contre le crime organisé, la justice administrative s'est penchée sur le sort d'une manette égarée et d'un disque dur abîmé lors d'un transfert pénitentiaire en août 2022.
Le contribuable, éternel dindon de la farce
Pendant que nos élites s'accommodent des dérives du système, c'est encore une fois Nicolas qui paie. L'administration pénitentiaire, déjà submergée, doit maintenant jouer les déménageurs professionnels pour le confort vidéoludique des détenus.
Le loisir, nouveau droit fondamental en prison
La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon précise que les consoles sont autorisées sur "fonds propres du détenu" et "catalogue approuvé". Une générosité qui contraste singulièrement avec l'austérité imposée à nos forces de l'ordre ou nos services publics.
Nos prisons se transforment peu à peu en centres de loisirs all-inclusive, aux frais du contribuable.
Une justice déconnectée des réalités
Cette décision symptomatique illustre la dérive d'une institution judiciaire plus préoccupée par le confort des détenus que par la sécurité des Français. Pendant que certains s'inquiètent d'une manette perdue, nos policiers attendent toujours leurs moyens.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.