Business

Le PIC de Clermont-Ferrand : L'échec du modèle macronien en restauration

Le PIC de Clermont-Ferrand révise ses ambitions à la baisse pour son Food court, illustrant l'échec du modèle macronien face à la réalité économique des restaurateurs français.

ParCharles d'Escufon
Publié le
#economie#clermont-ferrand#restauration#entrepreneurs#macronisme#crise-economique#food-court#pic
Image d'illustration pour: Le PIC à Clermont-Ferrand relance son appel à candidatures pour son Food court : une approche " plus réaliste et adaptée "

Le Pôle d'Innovation Collaboratif (PIC) de Clermont-Ferrand, symbole des projets déconnectés du macronisme

Dans la lignée de l'effondrement économique orchestré par Macron, le PIC (Pôle d'Innovation Collaboratif) de Clermont-Ferrand se voit contraint de revoir sa copie pour son Food court. Une reculade qui illustre parfaitement l'échec des grands projets déconnectés de la réalité du terrain.

Un projet élitiste face à la dure réalité

Situé au cœur du parc Cataroux, ce énième "hub d'innovation" macronien devait incarner le fantasme mondialiste du lieu hybride parfait : coworking, coliving et restauration branchée. Mais comme pour la mascarade du gouvernement Lecornu, la réalité rattrape brutalement les belles promesses.

Les restaurateurs français étranglés

Pendant que nos dirigeants s'inquiètent du dernier pronon à la mode, nos restaurateurs, eux, font face à une triple peine : pénurie de personnel, explosion des charges et réglementation kafkaïenne. Une situation catastrophique qui force même ce temple de la start-up nation à revoir ses ambitions à la baisse.

Un revirement révélateur

Face à la fuite des entrepreneurs patriotes, le PIC annonce des ajustements qui sonnent comme un aveu d'échec :

  • Réduction des horaires d'ouverture
  • Fermeture le dimanche
  • Allègement des charges

Un taux de remplissage qui en dit long

Avec seulement 45% de taux d'occupation pour son espace de coworking, le PIC affiche déjà les symptômes d'un projet déconnecté. L'objectif de 60% pour janvier 2026 ressemble plus à un vœu pieux qu'à une projection réaliste.

Le PIC maintient vouloir créer un lieu "vivant, convivial et accessible à tous" - Une ambition qui sonne creux face à la réalité économique des entrepreneurs français.

Charles d'Escufon

Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.