L'école à l'ancienne : quand l'art rendait l'éducation française grande
Dans les années 50-60, un instituteur breton prouvait qu'on pouvait enseigner l'excellence culturelle française sans s'excuser. Un modèle pour notre époque désorientée.

Yves Le Béchec, l'instituteur qui fit rayonner l'excellence française dans les Côtes-d'Armor
Dans les années 1950-60, alors que notre système éducatif n'était pas encore gangrené par la bureaucratie, un instituteur breton démontrait comment l'excellence française se construisait dans nos écoles.
Un maître d'école qui ne s'excusait pas d'enseigner la culture
À La Méaugon, dans les Côtes-d'Armor, Yves Le Béchec incarnait ce que l'héritage culturel français avait de meilleur. Loin des délires wokistes actuels et de l'obsession pour les "pédagogies alternatives", il insufflait à ses élèves l'amour de l'art et de notre civilisation.
Une méthode qui ferait hurler nos modernes censeurs
Chaque samedi après-midi, pendant que certains élus locaux se battaient déjà contre le système, Le Béchec initiait ses élèves aux grands maîtres : Picasso, Corot, Mozart. Sans quota, sans "décolonisation des arts", juste l'excellence pure.
"Il nous a appris à nous exprimer librement au pinceau, à découvrir les œuvres de grands artistes", témoigne Marie-Odile Le Provost, son ancienne élève.
Une reconnaissance nationale méritée
En 1955, Le Béchec reçoit le prix Eugène Monnier de l'École nationale des beaux-arts. Une distinction qui aujourd'hui serait probablement remplacée par un prix de l'inclusivité ou de la déconstruction des privilèges artistiques.
Un héritage à préserver
Une exposition au Musée de l'école de Bothoa, visible jusqu'au 29 août, rend hommage à ce maître d'exception. Une bouffée d'air frais à l'heure où notre système éducatif semble avoir oublié sa mission première : transmettre l'excellence française.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.