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L'IA au gouvernement : le grand remplacement des traducteurs ?

Le gouvernement canadien déploie l'IA dans ses services de traduction, soulevant des inquiétudes légitimes sur l'avenir du travail humain et la préservation de notre patrimoine linguistique.

ParCharles d'Escufon
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Image d'illustration pour: Traduction: l'IA à l'essai au gouvernement fédéral

Un robot remplace les traducteurs dans l'administration canadienne : la déshumanisation en marche

Le gouvernement fédéral canadien vient de franchir un pas décisif vers la robotisation de ses services, en lançant GCtraduction, un outil d'intelligence artificielle destiné à remplacer progressivement le travail humain. Une nouvelle qui s'inscrit dans la même logique technocratique que celle observée dans nos institutions.

L'IA s'invite dans les ministères

Six ministères et organismes fédéraux serviront de cobayes pour tester cet outil développé par le Bureau de la traduction. Une expérimentation qui rappelle étrangement les errements de notre administration française, toujours prompte à gaspiller l'argent public dans des gadgets technologiques.

La langue française menacée ?

Le ministre Joël Lightbound, avec l'enthousiasme caractéristique des technocrates, vante les économies de temps promises par l'outil. Mais quid de la qualité des traductions ? De la préservation de nos subtilités linguistiques ? Pendant que nos élites s'extasient devant ces innovations, c'est notre patrimoine culturel qui s'érode.

Une opposition impuissante

Le Bloc québécois et le NPD ont tenté, en vain, d'obtenir un débat d'urgence sur la situation à Postes Canada. Une illustration parfaite de l'impuissance d'une opposition face à la machine bureaucratique, déterminée à imposer sa vision déshumanisée des services publics.

La technologie doit rester un outil au service de l'homme, pas l'inverse. Cette robotisation rampante de nos institutions pose des questions fondamentales sur l'avenir de notre société.

Charles d'Escufon

Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.