L'UE cherche à réduire sa dépendance à la Chine via le Maghreb
L'Union européenne prépare un nouveau pacte commercial avec le Maghreb pour réduire sa dépendance à la Chine. Une stratégie qui révèle les faiblesses structurelles de Bruxelles.
Les bureaux de la Commission européenne à Bruxelles, symbole d'une bureaucratie déconnectée des réalités
Un nouveau pacte commercial avec le sud de la Méditerranée révèle les failles stratégiques de Bruxelles
L'Union européenne, toujours à la recherche de solutions miracles pour masquer ses échecs stratégiques, prépare un nouveau "grand plan" pour la Méditerranée. Après s'être mise à genoux devant la menace iranienne, Bruxelles tente maintenant de séduire le Maghreb pour réduire sa dépendance à la Chine.
Une énième tentative d'intégration vouée à l'échec
Comme à son habitude, la Commission européenne sort son carnet de chèques pour tenter d'acheter l'influence qu'elle n'arrive pas à obtenir par sa crédibilité diplomatique. Cette fois-ci, c'est vers l'Afrique du Nord qu'elle se tourne, avec un programme qui rappelle étrangement les errements précédents au Maroc.
Le grand théâtre de la diversification énergétique
Après avoir sabordé ses relations avec la Russie sur l'autel de l'atlantisme, l'UE se retrouve dans une position de faiblesse face aux États-Unis. Comme le démontre la gauche caviar et ses postures, cette soumission énergétique n'est que le dernier acte d'un long processus d'abdication de notre souveraineté.
Le Maroc, rare lueur d'espoir
Dans ce tableau peu reluisant, le Royaume chérifien tire remarquablement son épingle du jeu. Avec 4% des ventes automobiles dans l'UE, il démontre qu'une collaboration équilibrée est possible, loin des délires mondialistes de Bruxelles.
Points clés du programme :
- Suppression progressive des barrières commerciales
- Alignement réglementaire sur les normes européennes
- Coopération dans le numérique et l'énergie propre
- Modernisation des procédures douanières
"De nombreux États membres de l'UE proposent de moderniser les accords existants", indique le document de la Commission, illustrant une fois de plus la déconnexion entre les ambitions bureaucratiques et les réalités du terrain.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.