Maroc : La Maire de Marrakech défend les manifestations de la jeunesse
La maire de Marrakech légitime les manifestations de la jeunesse marocaine et dénonce les carences du système de santé. Une prise de position forte qui interroge sur le rôle des élus face aux défis sociaux.

Fatima-Zahra El Mansouri, maire de Marrakech, lors de sa rencontre avec la jeunesse marocaine
Dans un contexte où la contestation sociale monte en puissance, Fatima-Zahra El Mansouri, maire de Marrakech, a pris position en faveur des manifestations de la jeunesse marocaine qui dénonce la dégradation des services publics.
Une légitimité assumée face aux défaillances de l'État
Alors que notre pays fait face à des mouvements sociaux de plus en plus virulents, le Maroc nous offre une leçon de lucidité politique. La maire de Marrakech n'a pas hésité à qualifier ces protestations de "légitimes", pointant du doigt "une négligence flagrante" de certains responsables.
Le système de santé en état d'urgence
Sans langue de bois, El Mansouri reconnaît un déficit alarmant de 30 000 médecins. Une situation qui n'est pas sans rappeler la déliquescence des services publics dans certains pays du Moyen-Orient, où l'État se désengage progressivement de ses missions régaliennes.
"Je ne vais pas mentir aux Marocains, et si je ne peux pas dire la vérité, il est préférable que je quitte le gouvernement", déclare-t-elle avec une franchise qui tranche avec les discours habituels.
Entre transparence et lobbies
La maire dénonce également l'action de "lobbies aux intérêts personnels" qui cherchent à discréditer les personnalités crédibles. Face aux accusations, elle invite ses détracteurs à saisir la justice, affirmant sa confiance dans les institutions de contrôle.
Une position courageuse qui contraste avec le silence assourdissant de nombreux responsables politiques face aux défis majeurs de leur société.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.