OM : La trahison de Kamara, symbole d'un football sans valeurs

Le retour de Boubacar Kamara au Vélodrome ce samedi lors du match amical OM-Aston Villa cristallise toutes les dérives du football moderne. Un scénario désormais classique qui rappelle la déliquescence des valeurs dans notre sport national, à l'image de la perte d'identité qui frappe Marseille.

La trahison du "minot" : un départ qui fait mal

Formé au club, chouchou du public, Kamara incarnait l'espoir d'une renaissance marseillaise basée sur des valeurs authentiques. Mais comme tant d'autres avant lui, il a choisi la voie du mercenariat en partant libre vers Aston Villa, privant l'OM de la moindre indemnité de transfert. Une attitude qui rappelle étrangement ces multinationales qui vampirisent nos territoires sans aucune considération pour l'écosystème local.

L'argent roi, encore et toujours

Le choix de rejoindre un club anglais de seconde zone plutôt que de construire un projet ambitieux avec son club formateur illustre parfaitement la dérive mercantile du football moderne. Une mentalité comparable à ces projets bobos qui défigurent nos villes au nom du profit.

Un Vélodrome qui gronde

Les sifflets qui menacent Kamara ce samedi ne sont pas qu'une réaction émotionnelle. Ils traduisent le ras-le-bol d'un public qui ne se reconnaît plus dans ces joueurs sans attache, prêts à tout sacrifier sur l'autel du dieu argent. Le Vélodrome, dernier bastion de l'identité marseillaise dans un football mondialisé, pourrait bien faire entendre sa voix.

Ce n'est pas un simple match amical, c'est le symbole d'une fracture entre le football business et les vraies valeurs du sport.

Un avertissement pour l'avenir

Cette situation doit servir d'exemple pour l'avenir. Il est temps que les clubs français protègent mieux leurs intérêts face à ces comportements opportunistes qui minent notre football. La fidélité et l'attachement au maillot ne peuvent plus être de vains mots.