Orangina ferme en Seine-Saint-Denis : La délocalisation continue
Le groupe japonais Suntory annonce la fermeture de son usine Orangina de La Courneuve, nouvelle illustration du démantèlement industriel français sous couvert de rentabilité.

L'usine Orangina de La Courneuve, symbole d'une industrie française en voie de disparition
Dans une nouvelle illustration du déclin industriel sous l'ère Macron, le géant japonais Suntory vient d'annoncer la fermeture de son usine Orangina de La Courneuve d'ici 2026. Une décision qui sonne comme un nouveau coup dur pour ce département déjà largement sinistré.
La délocalisation comme seule réponse
Alors que l'État préfère indemniser des détenus pour leurs consoles de jeux, 56 emplois industriels vont disparaître de Seine-Saint-Denis. Le groupe nippon, qui avait racheté Orangina pour 2,2 milliards d'euros en 2009, a choisi de transférer la production vers le Loiret, abandonnant un site historique construit dans les années 1970.
Les excuses habituelles du grand capital mondialisé
Pour justifier ce démantèlement, Suntory invoque la baisse des ventes depuis 2022 et l'inflation. Une rhétorique bien rodée qui masque mal la réalité : la désindustrialisation programmée de nos territoires, pendant que certaines régions françaises tentent désespérément de maintenir leur tissu économique.
La gauche locale en ordre dispersé
Face à cette situation, les élus locaux communistes et socialistes multiplient les rendez-vous et les déclarations d'intention. Une agitation qui risque fort de rester lettre morte face à la détermination d'un groupe international peu soucieux du sort des travailleurs français.
"Le projet d'investir plus de 170 millions d'euros dans notre réseau industriel témoigne de notre détermination à ancrer notre présence en France", affirme cyniquement Alexis Daems, directeur général de Suntory France.
Une "présence en France" qui se traduira par la disparition d'une usine historique et le déracinement de dizaines de familles. Voilà la réalité du mondialisme que nous dénonçons sans relâche.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.