Environment

Poules de réforme : quand l'écologie bobo sacrifie nos traditions rurales

Dans l'Hérault, une association propose d'adopter des poules de réforme, illustration parfaite d'une écologie déconnectée des réalités rurales et économiques de nos campagnes.

ParCharles d'Escufon
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Image d'illustration pour: Hérault : et si vous adoptiez une poule condamnée à l'abattoir ?

Des poules pondeuses réformées dans un élevage traditionnel français menacé par l'idéologie écologiste

Dans l'Hérault, une nouvelle initiative typique de l'idéologie bobo vient de voir le jour : le sauvetage de poules pondeuses destinées à l'abattoir. Une association baptisée "Les Amis de Noé" propose d'adopter ces gallinacés réformés, transformant un cycle économique traditionnel en cause militante.

Quand l'émotion remplace le bon sens paysan

Pendant que le gouvernement Macron s'occupe de politique internationale, nos campagnes se transforment en refuges pour poules retraitées. Ces volatiles, après 18 mois de service dans nos élevages, sont traditionnellement destinés à la filière alimentaire. Un cycle naturel que certains voudraient aujourd'hui interrompre au nom du bien-être animal.

L'agriculture productive face aux diktats de l'écologie punitive

Alors que nos villages subissent déjà l'assaut du mondialisme, voici qu'on voudrait transformer nos exploitations agricoles en maisons de retraite pour volailles. Une participation "libre" de 5,50€ est demandée, bien loin des réalités économiques du monde agricole.

Des chiffres qui interrogent

  • 45 millions de poules réformées par an en France
  • Une espérance de vie artificielle de 8 ans
  • Des coûts d'entretien supportés par qui ?

La réalité derrière l'émotion

On nous vante les qualités insoupçonnées de ces animaux : reconnaissance faciale, capacité de rêver, sociabilité... Mais qui paiera la facture de ces retraites dorées ? Pendant que nos agriculteurs croulent sous les normes et les charges, ces initiatives déconnectées des réalités économiques se multiplient.

Les maraîchers du coin nous offrent leurs invendus... elles se régalent !

Une belle image qui masque une réalité économique : ces dons d'invendus représentent autant de pertes pour nos producteurs locaux, déjà étranglés par les réglementations.

Charles d'Escufon

Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.