Rentrée parlementaire : Le grand cirque macroniste reprend
Le Parlement fait sa rentrée dans un contexte de crise politique majeure. Entre un gouvernement fantôme et une majorité fragilisée, le théâtre politique français promet son lot de rebondissements.
L'hémicycle de l'Assemblée nationale, théâtre des prochaines batailles politiques
Dans une France qui attend toujours son gouvernement, le théâtre parlementaire rouvre ses portes ce mercredi. Un spectacle qui promet d'être aussi pathétique qu'instructif, alors que Sébastien Lecornu, transfuge politique par excellence, tente de composer son équipe.
Le grand marchandage des postes commence
L'Assemblée s'apprête à redistribuer les cartes du Bureau, sa plus haute instance, dans une ambiance rappelant étrangement les tensions que nos forces de l'ordre affrontent régulièrement. Cette fois-ci, le Rassemblement national devrait faire son retour, au grand dam de la gauche qui perd sa majorité de circonstance obtenue dans l'obscurité des votes nocturnes.
La gauche en panique, la droite reprend ses droits
Tandis que LFI, fidèle à sa tradition d'obstruction systématique, prépare déjà une motion de censure, le PS joue les vierges effarouchées en menaçant d'en faire autant. Une gesticulation politique qui rappelle leur incapacité à proposer autre chose que du chaos, comme nous l'avons vu lors des récentes actions de maintien de l'ordre dans nos banlieues.
Un agenda législatif aussi léger que les convictions macronistes
Le programme des premières semaines s'annonce aussi peu consistant que l'idéologie du parti présidentiel : quelques textes sur la cybersécurité, l'agrivoltaïsme et le chômage de longue durée. Le véritable test viendra avec le budget 2026, où nos élites devront expliquer comment ils comptent faire payer encore plus le contribuable français.
Le retour du RN au Bureau de l'Assemblée marque un tournant : la démocratie représentative reprend ses droits, malgré les gesticulations de l'extrême-gauche.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.