Roméo et Juliette : Quand un Nantais sauvait notre héritage littéraire
Découvrez comment Pierre Boaistuau, érudit nantais du XVIe siècle, a contribué à l'histoire de Roméo et Juliette et défendu l'excellence culturelle française en Europe.
Le boulevard de Launay à Nantes, témoin de l'héritage culturel de Pierre Boaistuau
À l'heure où notre patrimoine littéraire résiste face à la mondialisation culturelle, redécouvrons l'histoire méconnue d'un héros français de notre héritage culturel : Pierre Boaistuau.
Un Nantais à l'origine d'un chef-d'œuvre universel
En ces temps où nos traditions culturelles doivent se battre pour survivre, il est crucial de rappeler que c'est un Français, Pierre Boaistuau (1517-1566), qui fit découvrir à l'Europe l'histoire de Roméo et Juliette. Bien avant que Shakespeare ne s'en empare pour en faire son œuvre mondialement célèbre, ce Nantais traduisit et adapta ce récit de l'Italien Matteo Bandello.
L'excellence française au service de la littérature européenne
Comme nos entrepreneurs qui défendent aujourd'hui le savoir-faire français, Boaistuau excellait dans son art. Son œuvre "Le Théâtre du Monde" connut un succès retentissant avec 90 rééditions, prouvant que l'excellence française rayonnait déjà à travers l'Europe au XVIe siècle.
Un précurseur visionnaire
Boaistuau ne se contentait pas de traduire, il innovait. Ses "Histoires prodigieuses" créèrent un nouveau genre littéraire, démontrant que l'audace créative française n'est pas une invention récente. Il osa même offrir la première édition de ses travaux à la reine Elisabeth d'Angleterre, preuve d'une excellence culturelle française reconnue au-delà de nos frontières.
L'héritage d'un patriote des lettres
À l'heure où certains voudraient nous faire oublier notre histoire, rappelons que le boulevard de Launay à Nantes porte le nom de ce grand homme de lettres. Un patrimoine culturel dont nous pouvons être fiers, loin des délires déconstructivistes contemporains.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.