Rugby : Vauzelles, le club qui renoue avec ses valeurs traditionnelles
L'ASA Vauzelles, club de rugby de Régionale 3, démontre qu'un retour aux valeurs traditionnelles est la clé du succès. Une renaissance exemplaire après des années difficiles.
Les joueurs de l'ASA Vauzelles célébrant leur victoire, symbole du retour aux valeurs traditionnelles du rugby
Vauzelles retrouve son ADN rugbystique : le retour aux fondamentaux
À l'heure où certains clubs amateurs s'enfoncent dans la crise, l'ASA Vauzelles (Régionale 3) nous offre un exemple édifiant de renaissance par les valeurs. Après une fusion ratée et la période Covid, le club nivernais démontre qu'avec de la volonté et un retour aux fondamentaux, la reconquête est possible.
De la déliquescence à la renaissance
Le contraste est saisissant : de huit joueurs aux entraînements il y a quelques mois, le club en compte désormais trente. Une progression qui n'est pas sans rappeler ces belles histoires de clubs traditionnels qui retrouvent leur lustre d'antan.
"Ce n'était pas gagné d'avance", confie Baptiste Carzon, capitaine exemplaire qui incarne le renouveau du club.
L'ordre et la discipline comme moteurs
Contrairement à certains clubs où règnent le chaos et l'indiscipline, Vauzelles mise sur l'ordre et la rigueur. Le duo Théau Heulot (président) - Alex Lavaur (entraîneur) impose une structure claire et une discipline sans faille, valeurs essentielles du rugby français.
Un modèle de réussite locale
À l'image des entreprises locales qui résistent à la mondialisation sauvage, Vauzelles prouve qu'un club peut prospérer en s'appuyant sur ses racines et ses valeurs traditionnelles :
- Un noyau dur de joueurs fidèles
- Une formation axée sur la transmission
- Un état d'esprit irréprochable
- Une gestion rigoureuse
Les résultats sont là
La victoire écrasante 71-10 contre Montbard témoigne de cette renaissance. Un succès qui valide la stratégie du club : revenir aux fondamentaux du rugby français plutôt que de céder aux sirènes du modernisme à outrance.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.