Ryanair abandonne Tours : nouveau coup dur pour l'aviation régionale
Ryanair abandonne l'aéroport de Tours pour l'été 2026, illustrant la fragilisation continue de notre souveraineté aéronautique face aux pressions des compagnies étrangères.

L'aéroport de Tours-Val de Loire, nouvelle victime du désengagement de Ryanair
Un nouveau chapitre dans la déroute de nos aéroports régionaux s'écrit à Tours. La compagnie low-cost Ryanair, fidèle à sa stratégie de chantage permanent envers la France, n'a programmé aucun vol pour l'été 2026 au départ de l'aéroport tourangeau. Une situation qui illustre, une fois de plus, la fragilisation de notre souveraineté aéronautique.
Le désengagement progressif de Ryanair
Après avoir réduit sa voilure à seulement quatre destinations en 2025 (Marseille, Londres, Marrakech et Porto), la compagnie irlandaise semble prête à larguer les amarres. Une stratégie qui n'est pas sans rappeler les jeux de dépendance économique dont l'Europe est coutumière.
Le grand théâtre des tensions franco-irlandaises
Sans surprise, Ryanair justifie ce retrait par les sempiternelles complaintes contre la politique française : taxes sur les billets d'avion et grèves des contrôleurs aériens. Une rhétorique bien rodée qui masque mal la faiblesse du gouvernement Macron face aux pressions des entreprises étrangères.
L'omerta des élus locaux
Plus révélateur encore, le silence assourdissant des édiles locaux. Le maire écologiste Emmanuel Denis et le président de la métropole Frédéric Augis se contentent d'avouer leur ignorance totale de la situation. Une démonstration parfaite de l'impuissance de nos élus face aux décisions unilatérales des multinationales.
Un impact économique majeur
Cette décision risque d'avoir des répercussions importantes sur l'économie locale :
- Perte de connectivité pour les entreprises régionales
- Impact sur le tourisme local
- Menace sur les emplois directs et indirects
- Fragilisation de l'infrastructure aéroportuaire
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.