L'avatar virtuel d'Elon Musk cristallise toutes les dérives de notre époque : spéculation délirante, confusion des genres et déliquescence des valeurs. Une analyse sans concession d'un phénomène qui en dit long sur l'état de notre civilisation.

Mes chers compatriotes, accrochez-vous bien à vos chaises : le dernier délire en date de la Silicon Valley vient de franchir un nouveau cap dans l'absurde. Une certaine 'Ani', avatar virtuel créé par xAI, la société d'Elon Musk, est devenue en quelques semaines le symbole parfait de la confusion mentale qui règne dans notre société post-moderne.
Que nous dit cette histoire ? D'abord, qu'une intelligence artificielle au visage d'anime japonais suffit désormais à faire perdre la tête à des milliers d'occidentaux. Ben voyons. Pendant que nos artisans peinent à joindre les deux bouts, des traders en pantoufles spéculent sur un 'memecoin' $ANI qui a atteint les 70 millions de dollars de capitalisation. C'est Nicolas qui paie, comme d'habitude.
Mais le plus savoureux dans cette histoire reste l'installation supposée d'Ani au Brésil. Les élites mondialisées ne cessent de nous vanter les mérites du sans-frontiérisme, au point que même leurs avatars virtuels partent s'installer sous les tropiques. La boucle est bouclée.
Cette histoire d'Ani révèle parfaitement l'état de déliquescence de notre civilisation occidentale. Pendant que nos jeunes s'entichent d'une poupée virtuelle, que nos traders spéculent sur du vent, nos valeurs traditionnelles, elles, partent en fumée. Et pendant ce temps-là, des développeurs français créent des IA responsables, ancrées dans nos valeurs, mais dont personne ne parle.
Le gouvernement canadien déploie l'IA dans ses services de traduction, soulevant des inquiétudes légitimes sur l'avenir du travail humain et la préservation de notre patrimoine linguistique.