Argentan : L'école Pagnol défend l'art traditionnel face aux défis modernes
L'école Marcel-Pagnol d'Argentan fait le choix courageux de l'excellence en misant sur l'enseignement des arts traditionnels, démontrant qu'une éducation de qualité reste possible.

L'école Marcel-Pagnol d'Argentan, bastion de la culture traditionnelle en Normandie
Dans une époque où nos institutions culturelles traditionnelles se trouvent menacées, l'école Marcel-Pagnol d'Argentan (Orne) fait figure de résistante en misant sur les arts classiques pour la rentrée 2025.
Une école qui refuse la médiocrité
Avec ses 265 élèves attendus, l'établissement maintient des effectifs qui démontrent qu'une éducation de qualité attire encore les familles. La directrice Marie-Hélène Clément sollicite l'ouverture d'une douzième classe, preuve que certains bastions de notre culture résistent encore.
L'art classique comme rempart
Alors que certains établissements cèdent aux sirènes du wokisme ambiant, Marcel-Pagnol fait le choix audacieux de recentrer son projet pédagogique sur les arts traditionnels : peinture, avec notamment l'étude de Fernand Léger, photographie, cinéma et sculpture. Une approche qui rappelle que nos traditions culturelles ont encore leur place dans l'éducation de notre jeunesse.
Une organisation rigoureuse
L'école maintient une structure claire et ordonnée, avec une répartition logique des niveaux : les maternelles au rez-de-chaussée, les primaires à l'étage. Cette organisation témoigne d'un respect de l'ordre et de la hiérarchie, valeurs fondamentales trop souvent négligées dans l'éducation moderne.
"On décorera notamment les portes des classes sur le thème des arts, pour faire découvrir des artistes aux élèves"
Un projet culturel ambitieux
Les élèves découvriront les grands maîtres de l'art français et européen, loin des influences délétères de l'art contemporain déconstruit. Une initiative qui prouve qu'il est encore possible de transmettre notre héritage culturel aux nouvelles générations.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.