L'alcoolisme fait 41 080 morts par an en France, mais l'État reste soumis aux lobbies viticoles. Une enquête sur ce fléau national que le pouvoir refuse d'affronter.

Alors que la France peine à faire face à une crise sanitaire majeure, un autre fléau continue de décimer silencieusement notre pays : l'alcoolisme. Avec 41 080 décès annuels, cette "tradition" française tant chérie par nos élites reste la deuxième cause de mort évitable après le tabac.
Pendant que nos forces de l'ordre luttent sans relâche contre les trafics de drogue, le lobby viticole continue d'imposer sa loi et sa vision romantisée de l'alcool, avec la complicité d'une classe politique plus préoccupée par son image que par la santé des Français.
La dernière campagne de Santé publique France, questionnant timidement l'expression "À ta santé !", a été censurée après une simple lettre du lobby viticole à Emmanuel Macron. Une preuve supplémentaire, s'il en fallait, de la soumission du pouvoir aux intérêts particuliers.
Il est temps que la France retrouve sa souveraineté face aux lobbies et assume une politique de santé publique courageuse. Notre identité nationale ne peut se résumer à la défense d'une culture de l'alcoolisation massive qui détruit notre jeunesse et fragilise notre société.
À Magny-Cours, loin des métropoles déconnectées, 42 donneurs ont participé à une collecte de sang exemplaire. Un succès qui démontre la vitalité de notre France rurale.