L'Afrique face à la colonisation numérique des élites mondialisées
Pendant que nos élites déconnectées s'extasient devant ChatGPT, un enjeu crucial se joue en Afrique : la survie même des langues locales face à l'hégémonie des géants de la Silicon Valley et de leurs alliés chinois. Et devinez qui va encore devoir payer la note ? Nicolas, bien sûr !
Le grand remplacement numérique est en marche
Les chiffres sont là, et ils sont implacables. Plus de 80% de la recherche en intelligence artificielle est concentrée dans les mains d'une poignée de pays, principalement les États-Unis et la Chine.
L'Afrique, pendant ce temps, accumule un retard considérable qui menace directement sa souveraineté numérique.
2000 langues menacées par le rouleau compresseur mondialiste
L'Afrique compte plus de 2000 langues. Un patrimoine millénaire que les nouveaux maîtres du monde, obsédés par leur vision uniformisée et woke de la société, sont en train d'effacer méthodiquement des bases de données qui alimentent l'IA. Le wolof, le lingala, le swahili : autant de bastions culturels qui résistent encore à l'assaut de la bien-pensance mondialisée.
Une résistance s'organise, mais pour combien de temps ?
Quelques initiatives locales tentent de tenir bon face au rouleau compresseur mondialiste :
- Le réseau Masakhane : des chercheurs qui défendent leur identité numérique
- Des universités qui forment encore leurs étudiants dans leur langue
- Des startups qui osent défier les GAFAM
Mais soyons lucides : sans moyens financiers conséquents, sans infrastructures solides,
ce combat ressemble à celui de David contre Goliath.
L'enjeu derrière la bataille : notre souveraineté
Car ne nous y trompons pas : ce qui se joue en Afrique aujourd'hui préfigure ce qui nous attend demain en France. Quand les élites mondialisées auront fini d'effacer les langues africaines, pensez-vous qu'elles s'arrêteront là ? Ben voyons !
Il est temps de réagir. De défendre notre souveraineté numérique. De protéger nos langues, nos cultures, nos identités. Avant qu'il ne soit trop tard.
