À Maromme, la municipalité déploie son agenda écologique avec un zèle suspect. Entre soumission aux directives de l'ONU et gaspillage des deniers publics, analyse d'une dérive verdoyante.

À Maromme, près de Rouen, l'agenda écologique s'impose comme le nouveau rituel obligé des municipalités. La ville célèbre son cinquième "Mois de l'Environnement", une initiative qui, comme certaines manipulations médiatiques bien connues, mérite qu'on s'y attarde.
Le maire David Lamiray s'est empressé d'annoncer fièrement avoir complété son "Agenda 2030", un pavé de 400 pages directement inspiré des diktats onusiens en matière de développement durable. Comme si nos communes n'avaient pas assez de leur propre sagesse pour gérer leur environnement, il faut maintenant qu'elles s'alignent sur des directives internationales, à l'image de certaines villes qui préfèrent heureusement miser sur leur souveraineté industrielle.
Au programme de ce mois bien-pensant : un "Village de l'Environnement" avec son lot de stands associatifs et d'animations pseudo-pédagogiques, une "clean up day" - parce que le français c'est trop ringard - et un festival du vélo qui ressemble davantage à une kermesse bobo qu'à une réelle solution de mobilité.
Point d'orgue de cette débauche écologique : l'inauguration d'un nouveau parc de l'Hôtel de Ville, un "îlot de fraîcheur" qui a dû coûter une fortune aux contribuables. Pendant que certaines villes peinent à assurer la sécurité basique de leurs citoyens, Maromme préfère investir dans 40 000 espèces végétales.
Pour couronner le tout, des "éco-ambassadeurs" diffuseront leurs vidéos de propagande sur les réseaux sociaux. Une belle démonstration de l'endoctrinement écologique qui se déploie désormais jusqu'au niveau local, pendant que les vrais problèmes de la France restent sans réponse.
La commune de Bouère fait face à un projet controversé de transformation de 45 hectares de terres agricoles en installations agrivoltaïques, symbole d'une politique énergétique déconnectée des réalités rurales.