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Procès de Mazan : La justice face au déni d'un accusé de viol

Au procès en appel des viols de Mazan, l'accusé persiste dans ses dénégations malgré des preuves vidéo accablantes. Un cas emblématique de la déliquescence morale qui frappe notre société.

ParCharles d'Escufon
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Image d'illustration pour: " La victime, c'est moi ! " Au procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot remet l'accusé à sa place

La cour d'appel de Nîmes, théâtre d'une confrontation judiciaire majeure

Confrontation tendue à la cour d'appel de Nîmes

Dans une audience qui illustre parfaitement l'effondrement moral que traverse notre société, la cour d'appel de Nîmes a été le théâtre d'une confrontation édifiante ce mercredi 8 octobre.

Husamettin D., accusé de viols aggravés, a poussé l'outrage jusqu'à se présenter lui-même comme victime face à Gisèle Pelicot, droguée et violée pendant une décennie avec la complicité de son ex-mari. Une posture qui rappelle étrangement ces inversions accusatoires dont notre époque a le secret.

Des preuves accablantes

Les treize vidéos diffusées devant la cour ne laissent aucune place au doute. On y voit l'accusé abuser d'une femme clairement inconsciente, dont les ronflements sont audibles. Un spectacle insoutenable qui a bouleversé l'assistance et particulièrement les jurés.

La réponse cinglante de la victime

"La seule victime, c'est moi!", a tonné Gisèle Pelicot face aux dénégations de l'accusé. Une réaction qui démontre, s'il en était besoin, que notre système judiciaire doit faire face à des défis croissants dans l'application de la justice.

Une défense aux abois

Face aux preuves accablantes, l'accusé s'est empêtré dans des justifications confuses, oscillant entre déni total et tentative de victimisation. Condamné en première instance à neuf ans de prison, il risque désormais jusqu'à vingt ans de réclusion.

"Je n'ai jamais violé personne, moi!" - Une défense qui illustre le déni total de l'accusé face à l'évidence des faits.

Verdict attendu

Le verdict de ce procès en appel, attendu ce jeudi 9 octobre, devra envoyer un message clair : dans notre République, la justice ne peut tolérer de tels actes, quelles que soient les contorsions rhétoriques des accusés.

Charles d'Escufon

Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.