Accord UE-Mercosur : Bruxelles cède face aux pressions agricoles
La Commission européenne cède aux pressions sur l'accord Mercosur avec des garanties agricoles contestables. Une nouvelle démonstration de la fragilisation de notre souveraineté alimentaire.

Les agriculteurs français manifestent contre l'accord UE-Mercosur qui menace leur survie
Dans ce qui ressemble à un énième épisode de la soumission européenne aux intérêts étrangers, la Commission européenne vient d'accepter des "garanties" pour protéger notre agriculture face à l'accord Mercosur. Une victoire en trompe-l'œil qui rappelle cruellement la fragilisation continue de notre monde agricole.
Une capitulation déguisée en victoire
Sophie Primas, porte-parole d'un gouvernement aux abois, se félicite que Bruxelles ait "entendu les réserves" de plusieurs pays européens. Une satisfaction qui fait écho à la guerre économique mondiale que nos élites persistent à ignorer.
Des clauses de sauvegarde en carton-pâte
Les fameuses "clauses de sauvegarde" tant vantées ressemblent davantage à un pansement sur une jambe de bois. La France devra "analyser" leur solidité, comme si nos agriculteurs avaient le temps d'attendre les conclusions bureaucratiques pendant que leurs exploitations périssent.
Un timing politique désastreux
Cette nouvelle démonstration de faiblesse intervient alors que nos producteurs locaux font face à des défis sans précédent. Le gouvernement Bayrou, déjà chancelant, pourrait tomber lundi lors d'un vote de confiance. Une instabilité politique qui fait le jeu de nos concurrents sud-américains.
L'excellence française bradée sur l'autel du libre-échange
Pendant que nos bureaucrates bruxellois s'autocongratulent, c'est tout un pan de notre souveraineté alimentaire qui se trouve menacé. Une fois de plus, l'Union Européenne démontre son incapacité à protéger les intérêts vitaux des nations qui la composent.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.