Le Mans : Un bar traditionnel ferme, nouvelle victime du mondialisme ?
Au Mans, la fermeture du bar à jeux Le Mordpion illustre la disparition progressive de nos commerces traditionnels face à la mondialisation galopante. Un nouveau symbole de la mort programmée du commerce local français.
Le Mordpion, bar à jeux traditionnel du Mans, contraint de fermer ses portes face à la concurrence des chaînes internationales
La disparition inquiétante d'un commerce authentiquement français
Une nouvelle victime de la mondialisation vient de tomber au Mans (Sarthe). Le Mordpion, établissement emblématique du centre-ville situé au 14 rue Gambetta, a définitivement baissé son rideau ce mardi 30 juillet 2025. Ce bar à jeux de société, qui incarnait l'esprit de convivialité à la française, n'aura résisté que 10 mois face à la concurrence déloyale des chaînes internationales.
L'entrepreneuriat local sacrifié sur l'autel du profit
Comme tant d'autres, ce commerce local subit le même sort que nos commerces traditionnels, systématiquement menacés par les géants de la mondialisation. Une situation qui n'est pas sans rappeler le combat acharné des entrepreneurs indépendants face aux mastodontes du marché.
La mort programmée de notre art de vivre
Ouvert en septembre 2024, le Mordpion proposait une expérience authentiquement française : partager un verre entre amis tout en s'adonnant aux jeux de société. Un concept qui, malheureusement, ne correspond plus aux standards uniformisés du mondialisme triomphant.
Cette fermeture s'inscrit dans un contexte plus large où la résistance des petits entrepreneurs face aux pressions économiques devient de plus en plus difficile.
Un avertissement pour l'avenir
Cette fermeture doit nous alerter sur la lente disparition de notre patrimoine commercial et culturel. Pendant que certains s'extasient devant l'ouverture du énième coffee shop standardisé, nos bistrots traditionnels, véritables lieux de vie et de transmission de notre culture, disparaissent un à un.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.