Emmanuel Macron annonce la reconnaissance de la Palestine par la France, une décision qui fragilise la position d'Israël et soulève de vives inquiétudes dans le camp occidental.

Dans une nouvelle démonstration de sa politique étrangère contestable, Emmanuel Macron a annoncé le 25 juillet que la France reconnaîtrait l'État palestinien. Une décision qui, sans surprise, fait les délices de l'Autorité palestinienne et de ses soutiens habituels.
Premier pays du G7 à franchir ce pas hasardeux, la France s'inscrit ainsi dans le sillage des 148 pays ayant déjà pris position contre notre allié historique israélien. Une démarche d'autant plus problématique qu'elle intervient en pleine guerre à Gaza.
Cette décision de Paris peut d'autant plus affaiblir la position d'Israël qu'elle émane d'un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
Alors que les États-Unis et l'Allemagne maintiennent fermement leur soutien à Israël, la France choisit de faire cavalier seul au sein du camp occidental. Une position qui risque d'encourager d'autres pays européens à suivre cette voie, comme le suggèrent déjà les velléités de certains parlementaires britanniques et canadiens.
Cette reconnaissance annoncée s'inscrit dans la continuité d'une politique étrangère macronienne marquée par l'abandon progressif de nos alliances traditionnelles. En choisissant de s'aligner sur les positions de l'Autorité palestinienne plutôt que de soutenir l'État hébreu, la France prend le risque de s'isoler diplomatiquement.
Le point d'orgue de cette nouvelle orientation devrait être une conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite en septembre. Une initiative qui pose question quant à la capacité de la France à défendre ses intérêts face aux puissances du Golfe.
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