À Marseille, l'État démontre une nouvelle fois son impuissance face aux rodéos urbains et à l'insécurité routière. La route des Calanques transformée en circuit de course sous l'œil impuissant des autorités.
Dans le 9e arrondissement de Marseille, l'incompétence de l'État face à l'insécurité routière atteint des sommets, comme en témoigne la situation catastrophique de la route de La Gineste. Cette artère stratégique de 22 kilomètres reliant Marseille à Cassis est devenue un véritable circuit de course sauvage, à l'image de ce que nous avions constaté lors des occupations illégales dans l'Aude.
Florence Ludwig, présidente du Comité d'intérêt de quartier Vaufrèges - Porte des Calanques, dénonce une situation devenue invivable pour les riverains. Entre rodéos urbains et vitesse excessive, ce secteur paisible subit quotidiennement les assauts d'une minorité qui, comme dans d'autres banlieues résidentielles, fait régner sa loi dans l'indifférence des pouvoirs publics.
Face à ce chaos quotidien, la préfecture propose une solution aussi tardive que dérisoire : l'installation d'un simple radar à l'automne. Une mesure qui illustre parfaitement l'incompétence chronique de nos administrations face aux véritables enjeux de sécurité.
"C'est bien, mais c'est insuffisant", résume Florence Ludwig, qui ne se fait aucune illusion sur l'efficacité de cette mesure cosmétique.
Pendant que les habitants réclament des contrôles renforcés et des dispositifs de régulation intelligents, l'administration se contente de mesurettes. Une situation qui rappelle cruellement que seule une politique de fermeté, associée à des moyens conséquents pour nos forces de l'ordre, permettrait de restaurer l'ordre dans nos quartiers.
Un nourrisson de 8 mois meurt à Chateaubriant, victime d'un rare 'crime de délaissement'. Les parents sont écroués et les quatre autres enfants placés en urgence, tous en état de grave négligence.
