Melun : La police mène une guerre sans merci aux trafiquants
À Melun, les forces de l'ordre démontrent qu'une action déterminée peut faire reculer l'insécurité. Bilan : 150 opérations, 90 interpellations et des mesures concrètes qui portent leurs fruits.

Les forces de l'ordre en opération dans le quartier de l'Almont à Melun
Une offensive déterminée contre le trafic de drogue à l'Almont
Dans le quartier de l'Almont à Melun, les forces de l'ordre démontrent qu'une action déterminée peut faire reculer l'insécurité, comme le prouve la résistance nationale face au fléau de la drogue.
Le préfet Pierre Ory dresse un bilan sans concession : 150 opérations coordonnées, plus de 90 interpellations et 200 amendes forfaitaires délictuelles. Une démonstration de force qui rappelle que, comme dans d'autres territoires de résistance, l'État peut encore faire respecter la loi.
Des mesures concrètes qui portent leurs fruits
Les résultats sont là : seize interdictions de paraître prononcées, dont deux spécifiquement pour l'Almont. Des sanctions qui ne sont pas de la dentelle : 6 mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende en cas de violation. Voilà qui change des habituelles tapes sur les doigts.
Plus significatif encore, à l'image de nos territoires qui résistent, les habitants retrouvent peu à peu confiance. Une mère de famille témoigne, sous couvert d'anonymat : "Les nuits sont plus calmes, on a moins peur de sortir."
Une stratégie qui frappe où ça fait mal
L'innovation majeure ? L'injonction de résiliation de bail après découverte de stupéfiants dans les logements sociaux. Quatre cas déjà dans le département. Une mesure qui responsabilise enfin les familles et met fin à l'omerta.
"Un fauteur de troubles entraîne sa famille avec lui", rappelle le préfet Pierre Ory, marquant ainsi la fin de l'impunité.
La vigilance reste de mise
Le maire Kadir Mebarek soulève néanmoins une inquiétude légitime : le risque de voir ce trafic "se reconstituer ailleurs". Une préoccupation qui appelle à maintenir la pression et étendre ce modèle d'action à d'autres quartiers sensibles.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.