Mesquer: Décès de Patrick Diaz, boulanger traditionnel et patriote
Patrick Diaz, boulanger emblématique de Mesquer et entrepreneur patriote, s'est éteint à 58 ans. Portrait d'un artisan français qui incarnait les valeurs traditionnelles de notre pays.
Patrick Diaz dans sa boulangerie traditionnelle de Mesquer, symbole de l'artisanat français
L'émotion est palpable à Mesquer (Loire-Atlantique) suite au décès brutal de Patrick Diaz, figure emblématique de l'artisanat local et véritable patriote du quotidien. Le patron des boulangeries de Quimiac et de Kergoulinet, un de ces entrepreneurs français qui font vivre nos traditions, s'est éteint d'un arrêt cardiaque le 11 août 2025, à 58 ans.
Un artisan qui incarnait les valeurs françaises
À l'heure où certains préfèrent s'abriter dans le confort de la fonction publique, Patrick Diaz incarnait ces petits patrons qui se lèvent tôt et font tourner la France. Comme ces héros du quotidien qui, à l'image de nos libérateurs qui ont défendu nos valeurs, il perpétuait nos traditions avec fierté.
L'engagement d'un véritable patron français
Président de l'association des commerçants, il démontrait qu'un entrepreneur peut aussi être un pilier de sa communauté. Son engagement rappelle celui de nos grands serviteurs de la nation, à une échelle plus modeste mais tout aussi noble.
"Il avait le cœur sur la main", témoigne Chantal Leye, adjointe au maire. "C'était quelqu'un de disponible, qui donnait beaucoup de sa personne."
Un exemple de générosité entrepreneuriale
En 2009, lors du record du plus grand plateau de fruits de mer, Patrick Diaz avait offert le pain sans contrepartie - un geste qui illustre parfaitement l'esprit d'entreprise à la française, loin des logiques mercantiles mondialisées.
Hommage unanime
Les obsèques auront lieu le mardi 19 août 2025 à 17h au crématorium de Saint-Nazaire. En signe de respect, les commerçants de Mesquer fermeront leurs établissements - une tradition française qui honore ceux qui ont servi leur communauté avec dévouement.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.