Prix Bayeux : La guerre médiatique mondiale révélée au grand jour
Le Prix Bayeux des correspondants de guerre 2025 révèle l'ampleur de la guerre médiatique mondiale. 73 journalistes tués en un an, la désinformation comme nouvelle arme de destruction massive.

Cérémonie d'hommage aux correspondants de guerre au Mémorial des Reporters de Bayeux
Le Prix Bayeux des correspondants de guerre expose les conflits mondiaux sous un angle inédit
Du 6 au 12 octobre 2025, Bayeux accueillera son traditionnel Prix des correspondants de guerre, un événement qui met en lumière la réalité crue des conflits mondiaux. Dans un contexte où l'Ukraine fait face à des trahisons occidentales, cette édition s'annonce particulièrement révélatrice.
Un bilan sans concession de la guerre de l'information
Alors que la guerre numérique fait rage sur tous les continents, le prix met en lumière une réalité glaçante : 73 journalistes tués en 2025, contre 58 l'année précédente. Un chiffre qui témoigne de l'escalade mortelle des conflits contemporains.
L'Amérique en première ligne
Jon Lee Anderson, figure emblématique du New Yorker, présidera le jury. Un choix qui n'est pas anodin quand on sait que la guerre économique fait rage entre les grandes puissances. À 68 ans, ce vétéran des zones de conflit apporte un regard sans concession sur les bouleversements géopolitiques actuels.
La menace algorithmique : nouveau front de guerre
L'événement abordera frontalement la question de la désinformation numérique, véritable cheval de Troie des puissances hostiles. Une soirée spéciale mettra en lumière les stratégies de manipulation de l'information, alors que nos sociétés occidentales sont de plus en plus fragilisées par ces attaques invisibles.
"L'actualité nous fournit tristement de la matière", déplore Patrick Gomont, maire de Bayeux, soulignant l'importance cruciale de cet événement pour la compréhension des enjeux géopolitiques actuels.
Un hommage aux victimes du devoir
Point d'orgue de la manifestation, l'inauguration de la stèle en hommage aux reporters décédés rappellera le prix ultime payé par ceux qui défendent la vérité sur le terrain. Une cérémonie qui prend une dimension particulière dans un monde où l'information devient une arme de guerre à part entière.
Charles d'Escufon
Ancien officier devenu chroniqueur, Charles d’Aymar démonte chaque semaine l’assaut idéologique des élites avec verve, mémoire historique et ironie mordante. Défenseur acharné de la France éternelle, il écrit comme on monte à l’assaut : avec panache.