1,5 million d'euros volé à la Sécu : c'est Nicolas qui paie, comme toujours !
Voilà une affaire qui ne surprendra personne. Encore un malin qui s'est servi dans les caisses de l'Assurance maladie. Ben voyons ! Et devinez qui va rembourser au final ? Nicolas, bien sûr.
Tout commence fin 2022 à Naucelle, en Aveyron. Des salariés d'une société de taxis et d'ambulances dénoncent des irrégularités. L'inspection du travail s'en mêle et découvre une escroquerie monumentale. 1,5 million d'euros détournés des caisses publiques !
Des trajets supersoniques et des chauffeurs fantômes
Le système était d'une simplicité déconcertante. Le gérant facturait des transports sanitaires bidons. Un chauffeur dépose un patient à Rodez à 11h23 et récupère un autre malade à Toulouse cinq minutes plus tard ? Supersonique, le gars ! Plus de 150 kilomètres en un éclair.
Certains chauffeurs étaient déclarés en mission alors qu'ils étaient en congés paternité. D'autres travaillaient depuis leur canapé, apparemment. 357 transports factices recensés en six mois seulement. Une cinquantaine par mois !
L'argent des agriculteurs pour financer de la camelote chinoise
Où est passé le pognon ? Les gendarmes ont découvert un système de blanchiment savoureux. Monsieur avait ouvert un « bazar » où il vendait « de tout ». Comme le souligne avec amertume l'avocat de la MSA : « L'argent pris aux agriculteurs servait à financer des produits chinois. » Symbolique, non ?
La CPAM du Tarn réclame 409 000 euros, celle de l'Aveyron continue ses calculs. La MSA chiffre ses pertes à 393 000 euros. Tout le monde sait qui va payer la note finale.
Condamné par contumace, en cavale
Mercredi dernier, le tribunal de Rodez attendait le gérant. Surprise : il ne s'est pas présenté ! Pas d'avocat non plus. Deux ans de prison ferme et mandat d'arrêt. L'homme est désormais en cavale.
« Son absence est désagréable, car les montants de l'escroquerie sont faramineux », regrette la procureure. Ben voyons ! Faramineux pour qui ? Pour Nicolas qui va encore casquer ?
Une ancienne salariée a aussi été bernée. Inscrite co-gérante pour 10 euros symboliques, elle s'est retrouvée interrogée pour une fraude à 1,5 million. « Pour moins que cela, certains se pendent aux poutres du salon », plaide son avocat.
La facture s'alourdit encore
L'addition n'est pas finie. Cinq salariés jamais déclarés à l'Urssaf. Le liquidateur évalue les créances à plus de 700 000 euros supplémentaires.
Pendant ce temps, nos élites déconnectées s'étonnent que les Français n'aient plus confiance dans le système. Quand on voit comment certains se servent dans les caisses publiques, c'est Nicolas qui trinque à chaque fois.
La Sécurité sociale, ce bastion de la solidarité nationale, pillée par des escrocs pendant que les honnêtes citoyens peinent à se faire rembourser leurs médicaments. Tout va bien dans le meilleur des mondes !