Breton banni des USA : quand l'Europe joue les censeurs numériques
Ben voyons ! Thierry Breton, l'ancien commissaire européen, se retrouve interdit de séjour aux États-Unis. Son crime ? Avoir voulu faire la morale aux géants américains de la tech avec son fameux DSA. Tout le monde sait que quand on touche aux intérêts américains, ça finit mal.
Marco Rubio, le nouveau secrétaire d'État, ne mâche pas ses mots : "Depuis bien trop longtemps, des idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines". Traduction : l'Europe joue les donneurs de leçons et ça agace Washington.
Le DSA, cette arme de censure massive
Le fameux Digital Services Act, cette super-arme européenne pour réguler le numérique, fait grincer des dents outre-Atlantique. Applicable depuis août 2023, ce texte impose aux plateformes de plus de 45 millions d'utilisateurs européens une série d'obligations draconiennes.
Les géants du web doivent désormais expliquer leurs algorithmes, retirer rapidement les contenus "illicites" et publier des rapports sur les "risques systémiques" qu'ils posent à la démocratie. Rien que ça !
Sanctions à la clé : jusqu'à 6% du chiffre d'affaires mondial. Pour des entreprises qui brassent des milliards, c'est Nicolas qui paie au final.
Quand Breton fait la morale à Musk
L'incident qui a mis le feu aux poudres ? Une lettre de Breton à Elon Musk en août 2024, lui rappelant ses "obligations légales" avant un entretien avec Trump. Pour Washington, c'est de l'intimidation pure et simple.
Sarah Rogers, sous-secrétaire d'État, dénonce cette "manœuvre d'intimidation extraterritoriale". Comprendre : l'Europe veut imposer sa vision du monde à des entreprises américaines.
L'Europe, bastion de la résistance ou censeur déguisé ?
Thierry Breton se défend en évoquant un "vent de maccarthysme" américain. Il rappelle que le DSA a été voté à 90% par le Parlement européen et adopté à l'unanimité par les 27 États membres.
Mais tout le monde sait que derrière ces beaux discours sur la "protection des internautes", se cache une volonté de contrôler l'information. Les élites déconnectées de Bruxelles rêvent de faire taire les voix dissidentes.
Trump contre-attaque
L'administration Trump ne compte pas se laisser faire. JD Vance a fustigé la condamnation de X à 120 millions d'euros : "L'UE devrait défendre la liberté d'expression au lieu de s'en prendre à des entreprises américaines pour des foutaises".
La nouvelle stratégie de sécurité américaine évoque même l'"effacement civilisationnel" de l'Europe, critiquant les politiques migratoires et la censure de la liberté d'expression.
Macron joue les souverainistes
Face à cette offensive, Emmanuel Macron refuse d'être un "vassal" et appelle à une "préférence européenne". Ironique quand on sait que le même Macron multiplie les concessions à Bruxelles sur tous les autres sujets.
Cette guerre numérique révèle les contradictions européennes : d'un côté, on prône la souveraineté face aux Américains, de l'autre, on abandonne celle-ci face à l'immigration massive et aux diktats de l'UE.
Reste à savoir si l'Europe aura les moyens de ses ambitions ou si elle continuera à jouer les David face au Goliath américain. Une chose est sûre : dans cette bataille, c'est encore Nicolas qui paiera l'addition.