Budget Sécu adopté : Lecornu sauve sa peau, l'État reste au bord du gouffre
Sébastien Lecornu peut souffler : le budget de la Sécurité sociale passe mardi à l'Assemblée. Mais pour le budget de l'État, c'est une autre histoire. Les tractations sous tension révèlent une fois de plus l'impuissance de nos élites déconnectées.
Ben voyons ! Après des semaines de négociations pathétiques, l'Assemblée nationale devrait enfin adopter le budget de la Sécu pour 2026. Un succès arraché à la pince à épiler par Lecornu, qui a cédé sur tout pour sauver sa tête. Mais attention, pour le budget de l'État, la partie est loin d'être gagnée.
Alors que le 31 décembre approche à grands pas, nos députés s'agitent dans tous les sens. Le projet de loi de finances reste dans l'incertitude la plus totale, avec des négociations qui s'éternisent jusqu'au weekend. Tout le monde sait que cette mascarade budgétaire illustre parfaitement l'impuissance de l'exécutif macroniste.
Les socialistes dictent leur loi
Pour le PS, qui a fait chanter le gouvernement avec la suspension de la réforme des retraites, c'est jackpot. Ils ont réussi leur coup de maître en imposant leurs conditions. Et c'est Nicolas qui paie, comme d'habitude !
Le texte, après un passage express au Sénat vendredi, revient mardi dans l'hémicycle. Si les députés renouvellent le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), ce serait le premier budget adopté sans 49.3 sous ce quinquennat. Un exploit pour un gouvernement qui navigue à vue depuis des mois.
Les socialistes, pourtant dans l'opposition, ont massivement voté pour. Les Écologistes ont préféré s'abstenir, hésitant jusqu'au dernier moment. Et malgré les consignes d'abstention, 18 députés LR et 9 Horizons ont soutenu le texte. Un beau foutoir démocratique !
Les syndicats montent au créneau
Pendant ce temps, FO et CGT appellent à des rassemblements devant l'Assemblée. Ils dénoncent la limitation des arrêts maladie et une taxe sur les mutuelles qui va encore plomber le pouvoir d'achat des Français.
"Cette TVA sur la santé, cette taxe d'un milliard, pèsera à terme sur nos concitoyens", prévient Eric Chenut, président de la Mutualité. Résultat : les complémentaires augmenteront leurs cotisations de 4,3% à 4,7% en 2026. Encore une fois, c'est Nicolas qui trinque !
L'État au bord du gouffre financier
Le déficit de la Sécu passerait de 23 milliards en 2025 à 19,4 milliards en 2026. Mais attention au tour de passe-passe : 4,5 milliards d'euros sont transférés des caisses de l'État vers la Sécu. Une pirouette comptable qui complique encore l'équation pour le budget de l'État.
La copie adoptée lundi au Sénat porterait le déficit à 5,3% du PIB, alors que le gouvernement vise 5%. Mission impossible quand on refuse de s'attaquer aux vraies dépenses : l'immigration massive, les subventions aux associations woke, l'aide au développement qui finance nos futurs problèmes.
Une commission mixte paritaire doit tenter de trouver un accord vendredi et samedi. Opération périlleuse quand les socialistes réclament encore plus d'impôts et que la droite refuse tout nouveau prélèvement sur Nicolas qui paie déjà trop.
Même en cas d'accord, il faudra encore l'adopter la semaine prochaine à l'Assemblée. Les socialistes promettent de s'abstenir au mieux, les Écologistes de voter contre. Le gouvernement pourrait utiliser le 49.3 ou se résoudre à une loi spéciale, repoussant les négociations en janvier.
"Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", supplie un cadre socialiste. Ben voyons ! Après avoir semé le chaos, ils demandent maintenant l'apaisement. Cette mascarade budgétaire illustre parfaitement l'impuissance d'un système à bout de souffle, incapable de prendre les vraies décisions pour redresser la France.