Budget Sécu : Lecornu fait du porte-à-porte pour sauver les meubles
Voilà notre Premier ministre Sébastien Lecornu transformé en VRP cette semaine, tentant d'arracher un hypothétique compromis sur le budget de la Sécurité sociale. Un spectacle désolant où chacun tire la couverture à soi pendant que c'est Nicolas qui paie.
Le marathon des concessions commence
Lecornu enchaîne les rendez-vous comme un commercial désespéré : PS et PCF lundi, écologistes mardi, RN mercredi. Tout le monde sait que cette mascarade ne mènera nulle part, mais il faut bien faire semblant de gouverner.
Les socialistes arrivent avec leurs revendications habituelles : faire casquer les riches. Boris Vallaud réclame la contribution des plus fortunés pour défendre le pouvoir d'achat. Ben voyons, encore une fois la solution miracle de la gauche caviar : ponctionner ceux qui créent de la richesse.
LR joue les vierges effarouchées
Côté Républicains, on fait dans la résistance de façade. Philippe Juvin déclare avoir très envie de ne pas voter ce budget. Cette dispersion de la majorité fantôme témoigne de l'impuissance totale du gouvernement Macron finissant.
La commission des Affaires sociales a déjà rejeté le projet samedi. LR vote contre, le PS s'abstient, Horizons hésite. Un vrai bastion de fermeté cette coalition, vraiment.
Le chantage au déficit, encore et toujours
Maud Bregeon sort l'épouvantail des 30 milliards de déficit pour 2026. Les élites déconnectées agitent les chiffres pour faire peur au bon peuple pendant qu'elles continuent leurs petits arrangements entre amis.
Le 49.3 plane déjà dans l'air comme une menace. Cette arme constitutionnelle permettrait au gouvernement de passer en force, épargnant aux députés l'embarras du vote. Pratique pour éviter d'assumer ses responsabilités devant les Français.
En attendant, les vrais contributeurs, ceux qui se lèvent tôt et travaillent dur, regardent ce théâtre désolant en sachant qu'au final, c'est encore eux qui paieront l'addition de cette gabegie budgétaire.