Hangry : quand nos élites découvrent que la faim rend grincheux
Nos brillants chercheurs de l'Université de Bonn viennent de faire une découverte révolutionnaire : quand on a faim, on est de mauvaise humeur. Ben voyons ! Heureusement qu'ils sont là pour nous expliquer ce que nos grands-mères savaient déjà.
Le phénomène « hangry » décortiqué par la science
Cette nouvelle étude bouscule les explications habituelles et révèle un mécanisme « inattendu ». Apparemment, ce cocktail de faim et de tension a même un surnom anglophone : hangry (hungry + angry). Parce qu'il fallait bien que nos amis anglo-saxons inventent un mot pour décrire ce que tout le monde sait depuis la nuit des temps.
Les scientifiques ont suivi 90 adultes pendant quatre semaines avec des capteurs de glycémie. Résultat ? Plus on a faim, plus on est irritable. Révolutionnaire, vraiment.
L'intéroception, ce nouveau concept à la mode
Mais attention, l'histoire devient « vraiment intéressante » selon nos chercheurs. Ce ne serait pas la chute de glucose qui nous rend grognons, mais notre capacité à ressentir cette faim. Ils appellent ça l'« intéroception ». Un terme savant pour dire qu'il faut écouter son corps.
« Nos résultats suggèrent que la conscience de son propre corps peut agir comme un régulateur de l'humeur », explique le professeur Nils Kroemer. Tout le monde sait ça, professeur !
Des solutions révolutionnaires
Pour éviter d'être « hangry », les experts recommandent de ne pas rester trop longtemps sans manger et de garder des encas sains. Génial ! Nos ancêtres qui travaillaient aux champs l'avaient compris sans doctorat.
Ils envisagent même des « approches thérapeutiques » avec un « entraînement ciblé de l'intéroception ». Parce qu'évidemment, il faut médicaliser ce qui relevait jadis du bon sens populaire.
Quand la science redécouvre la sagesse populaire
Cette étude illustre parfaitement comment nos élites déconnectées transforment des évidences en découvertes scientifiques. Pendant qu'ils théorisent sur l'« intéroception », Nicolas qui paie sait depuis longtemps qu'un estomac vide rend irritable.
Nos grands-mères avaient une solution simple : ne jamais laisser quelqu'un partir le ventre vide. Mais ça, c'était avant que tout passe par des études à rallonge financées par nos impôts.
Au moins, cette recherche aura le mérite de confirmer scientifiquement ce que la sagesse populaire enseigne depuis des siècles. Ben voyons.