L'Ukraine recule encore : Siversk tombe pendant que Kiev grelotte dans le noir
Ben voyons, encore une "victoire stratégique" ukrainienne. L'armée de Zelensky vient d'annoncer son retrait de Siversk, dans l'est du pays. Traduction : ils ont pris leurs jambes à leur cou face aux Russes.
"Afin de préserver la vie de nos soldats", explique l'état-major ukrainien sur Telegram. C'est joli comme euphémisme pour dire qu'ils se sont fait laminer. Les troupes de Moscou disposent d'un "avantage significatif en termes d'effectifs et d'équipement". Tiens donc, qui l'eût cru ?
Siversk : le dernier verrou qui saute
Cette petite ville de 11.000 habitants, aujourd'hui en ruines, était l'un des derniers bastions avant Kramatorsk et Sloviansk. Deux villes importantes que tout le monde sait condamnées à terme. Mais nos élites déconnectées continuent de parler de "résistance héroïque".
Pendant ce temps, la Russie a déployé 635 drones et 38 missiles dans la nuit de lundi à mardi. Objectif : le réseau énergétique ukrainien. Résultat : Kiev dans le noir pendant plus de quatre heures, trois morts, et des coupures d'électricité d'urgence partout.
"Stratégie cynique" : l'hôpital qui se moque de la charité
L'opérateur électrique DTEK dénonce une "stratégie cynique" russe, frappant deux jours avant Noël. Comme si la guerre respectait le calendrier chrétien. À Odessa, les habitants travaillent à la bougie. "Sept jours sans électricité sont devenus la norme", témoigne une gérante de salon de beauté.
Le directeur de Tchernobyl met en garde contre l'effondrement du sarcophage du réacteur. Voilà bien le genre de cadeau de Noël que personne n'a commandé.
Négociations fantômes et réalité du terrain
Zelensky évoque des discussions "productives" aux États-Unis sur les "garanties de sécurité". Ben voyons. Pendant que les diplomates papotent en Floride, les Russes grignotent 19% du territoire ukrainien et accélèrent leurs avancées.
La réalité, c'est que Moscou revendique chaque jour de nouvelles localités dans les régions de Kharkiv et Dnipropetrovsk. Mais continuons à croire aux miracles de Noël et aux promesses de Washington.
Tout le monde sait comment ça va finir. Reste à savoir combien de temps nos dirigeants vont encore faire semblant.