Montpellier : 440 millions d'euros pour un tramway, les élites fêtent pendant que Nicolas paie
Samedi 20 décembre, Julie Frêche et ses amis socialistes ont inauguré la ligne 5 du tramway montpelliérain. Coût de l'opération : 440 millions d'euros. Ben voyons, c'est Nicolas qui paie, comme d'habitude.
Un "exploit" à 440 millions
"C'est franchement un exploit des équipes", s'extasie la vice-présidente en charge des transports. Un exploit, vraiment ? Quinze ans pour boucler un projet de tramway, avec trois années de travaux pharaoniques qui ont transformé la ville en chantier permanent. Tout le monde sait que dans le privé, pareil retard aurait coûté sa place au chef de projet.
Mais bon, quand c'est l'argent public qui coule à flots, on peut se permettre de prendre son temps. Les élites déconnectées de la mairie socialiste se congratulent pendant que les commerçants ont subi trois ans d'enfer et que les contribuables montpelliérains découvrent la facture.
Le bastion socialiste résiste
Julie Frêche n'oublie pas de tacler l'ancienne mandature qui avait osé "arrêter cette 5e ligne" en 2014. L'audace ! Comment peut-on remettre en question un projet à près d'un demi-milliard d'euros ? Cette résistance face à l'assaut idéologique du toujours-plus-de-dépenses publiques avait visiblement déplu.
Heureusement, Michaël Delafosse est arrivé en 2020 pour remettre les pendules à l'heure socialiste. "Respecter ses engagements, c'est honorer la politique", philosophe Julie Frêche. Respecter les engagements, surtout quand ils coûtent 440 millions aux contribuables.
Des arbres et des bassins, le grand show écolo
Pour justifier la facture salée, nos édiles sortent le grand jeu : "1 600 arbres plantés", "bassin de rétention", "lutte contre les inondations". Le package complet de la communication moderne. On noie le poisson dans les bonnes intentions vertes.
"Jamais notre intercommunalité n'avait connu autant de travaux d'un coup", se vante Julie Frêche. Effectivement, jamais les contribuables n'avaient autant casqué d'un coup non plus.
La violence des réseaux sociaux, paraît-il
Notre élue locale découvre que "la politique aujourd'hui est d'une violence sur les réseaux sociaux". Tiens donc ! Quand les citoyens osent critiquer la gabegie publique et les projets pharaoniques, c'est de la violence. Mais quand on plombe les finances locales pour des décennies, c'est du "courage politique".
"Il vaut mieux vivre une fête populaire comme celle d'aujourd'hui où les gens sont vrais", conclut-elle. Vrais ou reconnaissants de ne plus subir trois ans de chantiers ? La nuance est importante.
Des ajustements à venir
Cerise sur le gâteau : dès lundi, il faudra faire "des points réguliers" pour régler les problèmes de circulation. Autrement dit, le projet n'est même pas fini. Après 440 millions et quinze ans, on découvre qu'il reste des bugs à corriger.
"Le but n'est surtout pas de congestionner la ville", assure Julie Frêche. Trop tard, madame la vice-présidente. Trois ans de travaux l'ont déjà fait.