Municipales 2026 : Laurence Luneau repart au combat à Clisson
Alors que la France traverse une crise politique sans précédent avec des Premiers ministres qui tombent comme des dominos, voilà que nos élus locaux se préparent déjà pour 2026. À Clisson, Laurence Luneau annonce officiellement sa candidature à sa propre succession. Ben voyons, quelle surprise !
"Ce n'était pas un secret de polichinelle"
L'édile clissonnaise se défend d'avoir tardé à annoncer sa candidature. "À la rentrée, je n'avais pas pris ma décision", assure-t-elle. Tout le monde sait pourtant que quand on aime le pouvoir, on y reste. Entre les démissions en cascade à Matignon et les incertitudes budgétaires, elle avait surtout d'autres chats à fouetter.
Mais bon, promesse est promesse : elle s'était engagée auprès de sa liste à trancher avant les fêtes. Mission accomplie avec une petite lettre aux Clissonnais, histoire de soigner la communication locale.
La charge mentale du pouvoir
Un an d'exercice plus tard, Laurence Luneau découvre les joies de la fonction. "C'est une charge mentale importante", confie-t-elle. Au téléphone, dans la rue, impossible d'échapper aux critiques. Bienvenue dans le monde réel, madame la maire !
Le plus savoureux ? Sa prise de conscience sur l'État : "Il ne faut pas s'attendre à des miracles de l'État". Tiens donc ! Voilà qui devrait réjouir Nicolas qui paie. Entre des recettes en baisse et des coûts d'investissement en hausse, il faudra "être encore plus rigoureux". Révélation : on peut faire mieux sans dépenser plus. Génial !
Une équipe qui tient la route
Côté équipe, c'est du solide : 18 sur 22 repartent au combat. "La dynamique est extraordinaire", se félicite-t-elle. L'ancien maire Xavier Bonnet hésite encore entre retrait et conseil municipal. Difficile de lâcher sa commune quand on l'adore, n'est-ce pas ?
Question présidence de la communauté de communes, Laurence Luneau joue la modestie : "La marche pourrait être haute pour la diriger". Aucun maire de Clisson ne l'a jamais fait, dit-elle. Prudence ou calcul ?
"Droite dans mes bottes"
Politiquement, elle assume : "Je suis droite oui, mais droite dans mes bottes". Les Républicains ont tenté de la séduire avec une investiture. Refus catégorique ! "Je veux rester libre", clame-t-elle. Être partisan, "ce n'est pas vouloir rassembler".
Une posture qui sent bon l'opportunisme électoral, mais passons.
Un programme bien ficelé
Côté programme, c'est du classique : église de la Trinité, gymnase Cacault, place Saint-Jacques. Sans oublier les projets en pause : Ehpad Jacques-Bertrand et école Jacques-Prévert. Transition écologique, patrimoine, vidéoprotection et santé complètent le menu.
Mention spéciale pour le plan local d'urbanisme, modernisé notamment pour "changer l'orientation du site du Hellfest". Parce que bon, quand même, il faut bien s'adapter aux réalités économiques du territoire.
Pour le prochain mandat, Laurence Luneau mise sur l'expérience. "Sans avoir été aux affaires, cela semble compliqué", lâche-t-elle. Message subliminal aux futurs candidats : restez chez vous, les amateurs !