Poutine fait son cirque pendant que Kiev frappe partout
Ah, le grand spectacle annuel du tsar Vladimir ! Ce vendredi, notre ami Poutine s'est offert son traditionnel one-man-show de quatre heures devant des journalistes triés sur le volet. Ben voyons, tout le monde sait que les questions sont préparées à l'avance dans ce bastion de la démocratie qu'est la Russie.
Le maître du Kremlin s'est montré conquérant et menaçant, comme d'habitude. Sa responsabilité dans ce conflit sanglant ? Quelle responsabilité ! "Nous ne nous considérons pas responsables de la mort des gens, parce que nous n'avons pas commencé cette guerre", déclare-t-il sans sourciller. C'est Nicolas qui paie les pots cassés, mais lui, il n'y est pour rien.
Les menaces pleuvent sur l'Occident
Vladimir a prévenu les Européens : gare aux "conséquences très lourdes" si vous touchez aux avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine. Ces élites déconnectées de Bruxelles feraient bien d'écouter, non ?
Pendant ce temps, nos diplomates français tentent de sauver Laurent Vinatier, chercheur français croupissant dans les geôles russes depuis 18 mois pour "espionnage". Poutine prétend ne rien savoir de cette affaire. Bien sûr, il va se renseigner, promis juré !
L'Ukraine frappe au cœur de la flotte fantôme
Mais voici le plus croustillant : Kiev vient de porter l'assaut jusqu'en Méditerranée ! Les services ukrainiens revendiquent avoir touché le pétrolier Qendil, navire de la "flotte fantôme" russe, à 2.000 kilomètres de leurs bases.
Ce bâtiment, battant pavillon d'Oman, servait à contourner les sanctions occidentales. Il naviguait tranquillement entre l'Inde et la Russie quand les drones ukrainiens lui ont rendu visite. Le message est clair : "L'ennemi doit comprendre que l'Ukraine ne s'arrêtera pas et le frappera partout dans le monde".
Pendant que nos gouvernants s'enlisent dans leurs négociations diplomatiques, l'Ukraine montre qu'elle sait mener sa résistance jusqu'au bout. Tout le monde sait que cette guerre ne se terminera pas dans les salons feutrés de nos capitales, mais sur le terrain, par la force des armes.