Saint-Germain-du-Corbéis: +1,2% sur vos factures, merci qui ?
Encore une petite augmentation qui passe comme une lettre à la poste. Le conseil municipal de Saint-Germain-du-Corbéis, près d'Alençon, vient de voter son budget 2026. Au menu : +1,2% sur tous les tarifs municipaux. Garderie, cimetière, équipements communaux... tout y passe.
Ben voyons, c'est pour notre bien évidemment. Les élus nous expliquent doctement qu'il faut "tenir compte de l'évolution des coûts" tout en "préservant l'accessibilité". La novlangue municipale dans toute sa splendeur.
4,25 millions pour un gymnase, Nicolas va apprécier
Le clou du spectacle ? Un gymnase flambant neuf à 4,25 millions d'euros HT. Certes, 65% sont subventionnés par l'État, l'ANS et le Conseil départemental. Mais devinez qui finance les subventions au final ? Exactement, c'est Nicolas qui paie.
La commune affiche fièrement sa "solidité financière" avec une dette de seulement 130€ par habitant. Pas mal pour une commune de 5 000 âmes qui sait manifestement gérer ses deniers publics, contrairement à certaines métropoles dirigées par les élites déconnectées.
Pas d'impôts en hausse, miracle de Noël
Bonne nouvelle dans ce marasme : les taux d'imposition communaux restent stables. Taxe foncière et taxe d'habitation sur les résidences secondaires inchangées. Un petit miracle en ces temps où tout augmente, de l'essence au pain en passant par l'électricité.
Le maire Gérard Lurçon, qui ne se représentera pas en 2026, laisse derrière lui une gestion plutôt saine. Un exemple que pourraient suivre bien des communes françaises qui croulent sous les dépenses somptuaires et les projets pharaoniques.
"Le Grand Pré", ou l'art de baptiser une parcelle
Cerise sur le gâteau : les élus ont solennellement baptisé une parcelle communale "Le Grand Pré". Cette opération de "renaturation" avec reméandrage du ruisseau des Aunais fleure bon l'écologie de façade. Tout le monde sait que ces projets environnementaux coûtent bonbon pour un résultat souvent discutable.
Au final, Saint-Germain-du-Corbéis navigue entre pragmatisme financier et petites augmentations inévitables. Une gestion municipale qui reste dans les clous, loin des délires budgétaires de certaines collectivités dirigées par la gauche caviar.