Salon de l'Agriculture sans vaches : merci les élites déconnectées !
Ben voyons ! Après avoir sacrifié nos paysans sur l'autel du libre-échange mondialiste, voilà que nos élites déconnectées risquent de nous offrir un Salon de l'Agriculture sans bovins. Tout le monde sait que c'est encore Nicolas qui paie les pots cassés.
Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA, n'écarte plus rien concernant la présence des vaches au prochain Salon. La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) fait des ravages dans nos campagnes, particulièrement dans le Sud-Ouest. Coïncidence ? Certainement pas.
Quand l'État joue avec le feu
« On ne peut rien exclure à ce stade », avoue Rousseau sur BFMTV. La situation évolue « heure par heure », dit-il. Traduction : nos technocrates parisiens naviguent à vue pendant que nos éleveurs trinquent.
Le président de la FNSEA pose les vraies questions que tout le monde évite : « Pourquoi cette maladie, qu'on avait réussi à bloquer en Savoie, est en train d'exploser ? » Les règles sanitaires ne sont pas respectées, c'est un fait. Mais par qui ?
« Est-ce qu'il y a des gens qui ne font pas leur job, est-ce qu'on ne nous dit pas tout ? », s'interroge-t-il. Excellente question ! Dans ce bastion de l'opacité administrative, on aimerait bien avoir des réponses claires.
L'abattage massif comme seule solution
Face à cette épidémie transmise par les insectes, nos génies de Bercy ont trouvé LA solution : l'abattage systématique. Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, persiste et signe. C'est « la seule solution » pour « sauver toute la filière », assure-t-elle.
Résultat : dès qu'un cas est détecté, c'est le dépeuplement total du troupeau. Tous les animaux y passent. Une méthode aussi subtile qu'un bulldozer dans un magasin de porcelaine.
La résistance s'organise
Heureusement, nos paysans ne se laissent pas faire. Depuis deux jours, les mobilisations secouent plusieurs départements. La Coordination rurale et la Confédération paysanne dénoncent ce protocole inefficace et injuste.
Pendant ce temps, Rousseau reste aligné sur le « consensus scientifique », même si c'est « une douleur effroyable pour les éleveurs ». Il cite l'exemple savoyard : « En six mois ils ont dépeuplé, repeuplé, et ils produisent autant de lait aujourd'hui. »
Magnifique ! On détruit tout pour reconstruire. C'est du Macron dans le texte.
Qui paiera l'addition ?
« Il faudra que l'État indemnise », prévient le patron syndical. Bien sûr ! Et devinez qui sortira le chéquier ? Nicolas, encore et toujours.
Pendant que nos agriculteurs subissent cette gestion calamiteuse, nos dirigeants continuent leurs grands discours sur la souveraineté alimentaire. L'ironie de la situation leur échappe totalement.
Un Salon de l'Agriculture sans vaches, c'est le symbole parfait de cette France qui marche sur la tête. Merci les élites !