Tunnel sous la Manche : quand l'Europe nous lâche en plein vol
Ben voyons, encore un magnifique cadeau de fin d'année ! Pendant que les élites déconnectées sirotent leur champagne, c'est Nicolas qui paie qui se retrouve bloqué dans les gares avec sa valise.
Le trafic ferroviaire entre Londres et le continent a repris graduellement mardi soir après plusieurs heures de suspension due à un problème technique. Getlink, l'exploitant du tunnel, promet un retour à la normale "dans la nuit". Tout le monde sait ce que valent ces promesses quand l'infrastructure européenne montre ses failles.
Des familles sacrifiées sur l'autel de la mondialisation
À la gare de Saint-Pancras, bastion londonien des Eurostar, les passagers ont accueilli l'annonce avec résignation. Jodie, 37 ans, qui devait passer le réveillon à Paris avec sa famille : "Nos vacances sont complètement gâchées". Voilà le résultat de cette belle Europe intégrée !
Jessica, 21 ans, reste philosophe : "Nous devions fêter le Nouvel An à Paris. Sinon, nous resterons à Londres". Au moins, elle a le choix de rester dans un pays souverain qui a eu le courage de dire non à Bruxelles.
L'effet domino de l'incompétence
Une fonctionnaire australienne témoigne : "Nous devions prendre un vol demain matin à Londres. C'est un vrai bazar, un effet domino". Quand l'infrastructure européenne s'effondre, c'est toute la chaîne qui trinque.
Eurostar, qui a transporté un record de 19,5 millions de clients l'an dernier, propose gracieusement des échanges de billets. Comme c'est généreux ! Pendant ce temps, les contribuables français financent cette belle machine à dysfonctionner.
La concurrence, seul remède à ce monopole
Heureusement, plusieurs sociétés préparent des lignes concurrentes. Le groupe britannique Virgin a obtenu l'accès au dépôt londonien de Temple Mills. Trenitalia France confirme son ambition de lancer des trains sous la Manche fin 2029.
Peut-être qu'avec un peu de concurrence, on évitera ces pannes qui transforment les fêtes de fin d'année en cauchemar logistique. En attendant, c'est encore Nicolas qui paie qui subit les conséquences de cette belle intégration européenne.