Ukraine : quand Nicolas paie encore pour les lubies de Bruxelles
Ben voyons, encore une belle idée de nos élites déconnectées de Bruxelles ! Transformer les actifs russes gelés en prêt pour l'Ukraine, ça paraissait génial sur le papier. Sauf que dans la réalité, c'est le bazar total.
Le sommet du 18 décembre approche à grands pas, et nos dirigeants européens sont dans leurs petits souliers. Objectif : réunir 90 milliards d'euros pour Kiev. Tout le monde sait que c'est encore Nicolas qui va payer au final.
La Belgique dit non, la Hongrie aussi : le plan tombe à l'eau
Premier bastion de résistance : la Belgique. Bart De Wever, le Premier ministre belge, ne mâche pas ses mots. Le projet est "fondamentalement erroné" selon lui. Et pour une fois, tous les partis belges sont d'accord. Miracle !
Pourquoi cette opposition ? Parce que 185 milliards d'euros d'actifs russes sont stockés chez Euroclear, à Bruxelles. Si Poutine décide de se venger, c'est la Belgique qui trinque. Logique, non ?
Côté plan B, c'est encore pire. Une dette commune européenne ? Viktor Orbán a déjà dit niet. Et les pays baltes font la grimace. Normal, quand on sait que c'est directement dans les poches des contribuables que ça va piocher.
L'Allemagne panique, Washington fait pression
Friedrich Merz a même annulé son voyage en Norvège pour filer à Bruxelles vendredi dernier. Rencontre au sommet avec De Wever et Ursula von der Leyen. Résultat ? Que dalle. Le chancelier allemand a beau parler de "l'avenir de l'Europe", ça ne change rien.
Pendant ce temps, les Américains font pression pour un accord de paix rapide entre Kiev et Moscou. Bizarre, non ? On se demande si Washington et Moscou n'ont pas déjà leurs petits projets lucratifs en tête avec ces actifs gelés.
Euroclear tire la sonnette d'alarme
Même Euroclear, le dépositaire des fonds, critique ouvertement le projet. "Construction très fragile", "innovation juridique" risquée. Traduction : c'est du bricolage qui peut faire exploser le système financier européen.
La BCE refuse aussi de jouer le jeu, invoquant les traités européens. Quand même les banquiers centraux trouvent ça trop risqué, c'est qu'il y a un problème !
Sept pays dans la résistance
Face à ce fiasco annoncé, sept pays (Estonie, Finlande, Irlande, Lettonie, Lituanie, Pologne, Suède) ont uni leurs forces. Ils réclament l'approbation rapide du prêt, parlant de "principe fondamental" et de "paix juste".
Belle rhétorique, mais qui va payer quand ça tournera mal ? Encore et toujours les mêmes : les contribuables européens qui n'ont rien demandé à personne.
Pendant que nos dirigeants jouent aux apprentis sorciers avec l'argent public, la réalité les rattrape. L'Ukraine a besoin d'aide, c'est indiscutable. Mais de là à risquer la stabilité financière européenne avec des montages juridiques expérimentaux, il y a un pas que seules nos élites déconnectées osent franchir.