Cette mode healthy 2025 qui ruine votre santé en silence
Ben voyons, encore une nouvelle tendance venue des réseaux sociaux pour nous expliquer comment bien vivre ! En 2025, les influenceurs nous vendent une règle révolutionnaire : ne manger que quand on a faim. Quelle découverte ! Sauf que derrière ce conseil d'apparence logique se cache un piège que les élites déconnectées d'Instagram n'ont pas vu venir.
Le nouveau dogme des réseaux sociaux
Sur TikTok et Instagram, c'est le nouveau mantra : "Écoute ton corps, mange seulement quand tu as faim". Cette mode séduit autant les adeptes du jeûne intermittent que ceux sous traitements coupe-faim. Tout le monde y va de son conseil bien-être, comme si nos grands-mères n'avaient jamais su nourrir leur famille correctement.
Le principe paraît séduisant : fini le grignotage, terminé les repas par ennui. Une approche "naturelle" qui fait écho à cette obsession moderne de tout contrôler, même nos sensations de faim.
Les nutritionnistes sonnent l'alerte
Mais voilà que les vrais experts, ceux qui ont étudié la nutrition plutôt que les tendances TikTok, tirent la sonnette d'alarme. La diététicienne Nikki Fata rappelle une évidence : nos signaux internes ne sont pas des instruments parfaits.
"De nombreux facteurs influencent les signaux de faim et de satiété : l'humeur, l'anxiété, les médicaments", explique-t-elle. Dans notre société de stress permanent, attendre la faim peut revenir à sous-alimenter son organisme sans même s'en apercevoir.
Le cercle vicieux du tout ou rien
Cette stratégie mène droit dans le mur : apports insuffisants la journée, puis festin gargantuesque le soir. Le corps récupère brutalement ce qui lui a manqué, provoquant fatigue et digestion difficile.
Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste, enfonce le clou : "Quand on saute un repas, on a tendance à avoir très faim et à consommer une assiette copieuse. C'est un cercle vicieux". Et d'ajouter que notre organisme, privé, a tendance à stocker davantage en prévision des futures restrictions.
Le bon sens contre les modes
Face à cette énième lubie venue d'outre-Atlantique, les experts prônent le retour aux fondamentaux : des horaires réguliers, des repas structurés. La nutritionniste Lena Bakovic recommande de déjeuner quatre à cinq heures après le petit-déjeuner, histoire de maintenir l'énergie sans tomber dans les fringales.
Finalement, nos ancêtres avaient peut-être raison avec leurs trois repas par jour. Mais ça, c'est moins vendeur sur les réseaux sociaux que les conseils révolutionnaires des influenceurs bien-être.
Comme quoi, parfois, le bon sens vaut mieux que les dernières modes importées de la Silicon Valley.