McLaren déjoue Red Bull : la stratégie qui a coulé Verstappen
Ben voyons ! Après s'être fait critiquer comme des amateurs au Qatar, McLaren a sorti le grand jeu à Abu Dhabi. Et cette fois, même Laurent Mekies de Red Bull a dû reconnaître la supériorité tactique des Britanniques. Quand l'adversaire te fait des compliments, c'est que tu l'as vraiment mis dans le pétrin.
Le piège parfait tendu à Verstappen
La manœuvre était d'une simplicité déconcertante : Norris en pneus mediums, Piastri en durs. Dès le premier virage, l'Australien dépasse son équipier et se colle aux basques de Max. Résultat ? Red Bull se retrouve face à deux scénarios différents au lieu d'un seul adversaire prévisible.
"C'était assez intelligent de leur part", a admis Mekies, la mort dans l'âme. Quand ton directeur technique reconnaît publiquement s'être fait avoir, c'est que la pilule est amère.
La stratégie de ralentissement dans les choux
Tout le monde attendait Red Bull au tournant avec une tactique à la Hamilton 2016. Mais McLaren avait anticipé le coup : impossible de ralentir Norris sans offrir la victoire sur un plateau à Piastri. Échec et mat, comme on dit.
L'équipe autrichienne s'est retrouvée coincée comme un rat dans un piège. Arrêter Verstappen après Piastri ? Trop risqué de perdre la position. Rester en piste ? Subir la pression des deux McLaren.
Quand la préparation paye
Andrea Stella n'a pas caché son jeu : "Nous avions beaucoup préparé la manière dont nous devions gérer ce genre de manœuvres". Voilà ce qui arrive quand on fait ses devoirs au lieu de compter sur le talent brut.
La vitesse de Verstappen et sa gestion des pneus ont surpris McLaren, mais pas assez pour sauver Red Bull de ce guet-apens tactique parfaitement orchestré.
Au final, McLaren a prouvé qu'avec un peu d'intelligence et de préparation, on peut mettre en échec même les plus grands. Une leçon que beaucoup d'autres secteurs feraient bien de retenir.