Renault 5 : quand Nicolas paie pour que des Chinois forment nos ouvriers
Ben voyons ! Voilà bien le summum de notre souveraineté industrielle. Nos brillantes élites déconnectées nous avaient promis la renaissance de l'industrie française avec les voitures électriques. Résultat ? 150 experts chinois et japonais débarquent à Douai pour apprendre à nos compatriotes comment fabriquer des batteries.
L'usine AESC, qui produit les batteries de la nouvelle Renault 5, c'est le symbole parfait de cette France qui ne sait plus rien faire toute seule. Majoritairement détenue par la firme chinoise Envision, elle emploie 800 salariés locaux. Mais attention, tout le monde sait que sans leurs maîtres asiatiques, nos ouvriers seraient perdus.
Google Traduction comme langue de travail
La réalité du terrain ? "On parle très souvent sur Google Traduction" avoue Ericka Redjimi, 39 ans, ex-vendeuse de prêt-à-porter reconvertie dans les batteries. Voilà où nous en sommes : dans nos propres usines, sur notre territoire, c'est l'application de traduction qui fait office d'interprète.
Ces experts venus d'Asie restent "entre six mois et deux ans" pour transmettre leur savoir-faire. Le temps d'apprendre à nos compatriotes ce que nous aurions dû maîtriser depuis des décennies si nos dirigeants n'avaient pas bradé notre industrie.
La Chine, maître du jeu
Car rappelons les faits : CATL et BYD, les deux géants chinois, contrôlent plus de la moitié du marché mondial des batteries. Pendant que Bruxelles et Paris découvraient les vertus du véhicule électrique, l'Empire du Milieu bâtissait tranquillement son hégémonie.
Aujourd'hui, l'Union Européenne joue les vierges effarouchées et veut "inciter" les entreprises à produire sur le territoire. Mais c'est Nicolas qui paie : subventions, aides publiques, formations... tout pour rattraper un retard que nos élites ont créé.
L'inquiétante stratégie de CATL
Et ce n'est que le début. CATL, placé sur la liste noire du Pentagone, prévoit d'envoyer plusieurs milliers d'employés chinois pour construire son usine en Espagne. Un véritable assaut industriel que nos dirigeants regardent les bras ballants.
Pendant ce temps, ACC (Stellantis-TotalEnergies) et Verkor tentent de sauver les meubles dans le Nord. Leurs ambitions ? Équiper 150 000 à 200 000 véhicules électriques d'ici fin 2026. Un objectif louable, mais qui ne change rien au fond : nous dépendons encore et toujours de la technologie étrangère.
Voilà le bilan de décennies de désindustrialisation : nos ouvriers formés par des Chinois, dans des usines contrôlées par des capitaux étrangers, pour fabriquer des produits dont nous ne maîtrisons pas la technologie. Et nos dirigeants appellent ça la "souveraineté industrielle". Tout va bien.