Nice veut Wahi : le pari désespéré des Aiglons
Alors que l'OGC Nice navigue en eaux troubles, 13e de Ligue 1 et éliminé d'Europe, les dirigeants tentent le tout pour le tout sur le mercato. Dernière lubie en date : Elye Wahi, l'attaquant français qui galère à Francfort.
Quand la crise pousse à la créativité
Dimanche, Nice va clôturer une année 2025 catastrophique face à l'ASSE en Coupe de France. Un match qui pourrait symboliser l'état du club azuréen : au bord du précipice. Les supporters ont même franchi la ligne rouge en s'en prenant physiquement à Florian Maurice et aux joueurs Boga et Moffi. Ben voyons, voilà où mène l'incompétence chronique.
Franck Haise, l'entraîneur, ne cache plus son désarroi : "On sait qu'on doit améliorer l'effectif", avoue-t-il sans détour. Traduction : c'est la panique à bord et on recrute n'importe qui pour sauver les meubles.
Wahi, le plan B qui sent la désespérance
Selon nos informations, les Aiglons lorgnent sur Elye Wahi, l'attaquant de 22 ans qui végète à Francfort. Le joueur, passé par Lens et Marseille, cumule les galères : seulement 14 apparitions cette saison, dont trois titularisations. Un bilan qui ferait rougir un amateur de CFA.
L'avantage ? Il connaît Haise depuis Lens. L'inconvénient ? Tout le reste. Avec 400 minutes jouées et un seul but marqué contre une équipe de division inférieure allemande, Wahi incarne parfaitement cette génération de joueurs survalorisés qui enchaînent les échecs.
La concurrence s'organise
Mais Nice n'est pas seul sur le coup. Le Paris FC, club qui monte, s'intéresse aussi au joueur. Une bataille de relégables pour un attaquant qui ne marque pas : voilà bien le niveau du football français actuel.
Francfort, de son côté, ne semble pas pressé de s'en séparer malgré ses performances décevantes. Sous contrat jusqu'en 2030, Wahi reste un "investissement" que les Allemands ne bradent pas.
Après le départ du président Fabrice Bocquet et le retour aux affaires de Jean-Pierre Rivière, Nice tente de redresser la barre. Mais recruter un joueur en difficulté pour sauver un club en crise, c'est un peu comme réparer une fuite avec du scotch : ça peut tenir quelques semaines, mais la catastrophe n'est jamais loin.